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Par Lediazec.
Avez-vous entendu parler de la perversité temporelle ? Un phénomène fascinant qui attire ceux qui veulent échapper à quelque chose ou réparer ce qui a été mal fait dans un passé antérieur, sorte de rédemption virtuelle pour fuir la déconfiture de l’esprit. Des films ont tourné autour du sujet, mais je n’en sais pas plus.
Le temps va et vient comme feuille morte poussée par des automnes capricieux, venant faire un coucou ironique, entre métaphore et extrapolation. On ressent ce frisson du temps jadis, comme une brise nostalgique excitant, un sentiment de frustration sur ce monde disparu dans lequel tout semblait beau et serein, quand la conscience était à l’insouciance et le cerveau au repos.
Bien installé dans les étages supérieurs de l’inconscient, vous pensez vous trouver sur une terrasse ensoleillée, bordée par une piscine à l’eau cristalline, sous un ciel sans chemtrails, alors qu’il n’en est rien. Mais dans les songes, tout est permis, n’est-ce-pas ?
Alors qu’en réalité, on patauge dans la boue, dans un milieu hostile, servant de hors-d’œuvre à des meutes affamées. Comme des ours frustrés par l’absence de saumons remontant les cours d’eau, fouillant les poubelles des habitations voisines, se disputant dans un grognement de primate le premier morceau de barbaque venu, tels des ministres voletant comme des mouches excrémentielles devant un festin d’aristocrates !
Hier comme aujourd’hui, la boîte à manivelle se joue du réel avec une joie gouailleuse.
Dans quelle nouvelle dimension suis-je ? Que dis-je ? Qu’écris-je ? Quelle est cette vilaine perversité qui m’entraîne vers des fonds insondables ?
Réveille-toi ! Sors de ce corps !
Soudain, je songe à cette ambiance de « guerre civile » à l’intérieur du monde réel. Si minuscule, si ridicule, soit-il jugé, cet univers est le mien et je me dois de tout faire pour empêcher sa disparition totale.
On me reproche l’oubli palestinien, le mur israélien, qu’on ne franchit pas impunément ; Gaza et son épuration, les survivants mangeant les cailloux à pleines dents ! Je n’oublie pas. Comment pourrais-je ? C’est même pour cela que je veille à ce que d’autres Gaza ne réduisent en cendre le peu d’humanité qui nous reste.
Je pense et me bats contre l’utilisation terroriste par l’industrie des États pour garder la main sur le troupeau ; des prémices d’une Troisième Guerre Mondiale, et me voilà devenu partisan de Poutine, complice de Trump, souteneur de je ne sais quelles forces souterraines, alors que mon intemporalité, c’est la paix ! Une paix fantasmée. Une paix utopique. Une paix sans répit. Une paix d’humains civilisés !
J’oublie d’évoquer tant de vilaines choses ! Tant de crimes !
Mais la Grèce ?… C’est du passé. Mais le Portugal ?… Mais l’Espagne ?… Mais l’Afrique ? Ça finira par passer ! Et le Yémen, on en fait quoi ?… La barbe !
Et les 10 millions de pauvres, sans compter le flux migratoire ? L’aubaine renouvelante, qu’on dit chez les bobos ! A raison d’un million d’accueillis par an dans la passoire européenne, dilués dans la masse, ils sont les futurs gagnants du grand jeu à la mode : « Pousse-toi de là que je m’y mette » !
Les pauvres du monde grouillant parmi d’autres pauvres comme créatures inquiétantes, ou la stratégie d’un capitalisme de la mort : on ruine, on tue, on détruit… Et on recommence !
De rien, puisque c’est dans la perversité intemporelle que l’on sert les meilleures recettes !
Ce sera tout, pour ce début d’été.
Sous l’Casque d’Erby
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