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Selon une étude récente, la majorité des Canadiens se méfient toujours de l’intelligence artificielle, et hésitent à faire confiance à un texte écrit par une machine et non par un humain. Nous avons ici l’image du film Terminator, où une intelligence artificielle s’en prend à l’humanité. Si la science-fiction peut parfois prédire ce que deviendra notre société, ce n’est pas nécessairement inéluctable. Le Québec doit saisir ces opportunités, car d’autres pays le font déjà.
La science-fiction en dit beaucoup sur la crainte que l’humanité peut avoir de son avenir. Si certains scénarios sont tout simplement impossibles, comme le voyage à remonter le temps ou des combats au sabre laser, d’autres sont beaucoup plus plausibles. Et celui d’une intelligence artificielle menaçante en fait partie.
Dans certains films, de 2001, l’Odyssée de l’espace à Terminator II, la machine fait régner une menace permanente sur l’espèce humaine, qui l’a pourtant conçue. Or, le futur ne sera pas obligatoirement celui de Skynet qui détruit l’humanité, mais davantage un monde où le travail sera simplifié pour une bonne partie des gens sur la Terre. Même si cela peut poser certains défis.
Des robots sont déjà capables d’extraire des métaux, laissant aux humains la possibilité de les commander à distance, sans risquer leur vie. Il est également possible maintenant de pratiquer une langue, sans se sentir jugé, par ChatGPT. Les possibilités sont limitées seulement par notre imagination.
Nous vivons actuellement ce que certains milieux élitistes, notamment Klaus Schwab du Forum économique mondial, appellent une quatrième révolution industrielle. Car la première était celle de la machine à vapeur, inventée à la fin du XVIIIe siècle. Puis ont suivi l’électrification (fin du XIXe siècle) et l’informatique (dès les années 1950-60). Nous vivons maintenant celle de la domotique (les appareils connectés dans une maison), mais surtout de l’intelligence artificielle.
Il est probable que la transition sera difficile pour une partie de la population. Habituellement, ceux qui en payaient les frais à chaque innovation technique majeure étaient essentiellement la classe des ouvriers ou des cols bleus. Maintenant, ce qui est inédit dans l’histoire moderne, c’est que la nouvelle révolution technologique risque d’affecter davantage les cols blancs : les professions libérales, les techniciens juridiques, le milieu du cinéma.
D’où l’importance, dès maintenant, d’introduire aux jeunes les compétences pour diriger l’intelligence artificielle dans leur vie, et non être un jour dirigés par celle-ci. Des pays comme les Émirats arabes unis ou la Chine (à Pékin) souhaitent introduire cette matière obligatoire dès la rentrée scolaire 2025. Aux États-Unis, certaines écoles expérimentales souhaitent essayer un modèle d’apprentissage sans professeur humain, qui, dit-on, pourra s’adapter en fonction du niveau de chaque élève.
Quant aux adultes, ils doivent être accompagnés dans leur travail, et prendre l’IA non pas comme un défi à leur carrière, mais une opportunité pour éliminer les aspects les plus désagréables du travail de bureau — celui qui implique de compiler des données, par exemple.
Le Québec possède déjà un petit écosystème d’entreprises impliquées dans l’IA. Mais les Canadiens (donc forcément les Québécois) sont, selon certains sondages, particulièrement hésitants face à l’IA. Cela ne peut que nuire à nos efforts à long terme de nous mesurer à des pays comme la Chine, les États-Unis ou même le monde arabe. L’idée n’est pas d’espérer compétitionner avec eux (démographie oblige), mais de pouvoir garder une partie des opportunités offertes par l’IA chez nous. Rater le train une fois pourrait signifier être incapable de le rattraper par la suite.
Cependant, si le travail de certains est détruit et non remplacé par d’autres, il faudra songer également à la possibilité d’une allocation universelle, type revenu de base ou revenu de citoyenneté. L’idée pourrait paraître saugrenue, issue du socialisme utopique. Et pourtant.
Des économistes libéraux comme Milton Friedman l’ont promue. De même que des milliardaires de la tech comme Elon Musk. Si la gauche en a parlé — par exemple au Québec, le syndicaliste Michel Chartrand — cette question n’est pas aussi polarisée à gauche ou à droite. Elle est recevable, peu importe le camp politique dans lequel on évolue.
La fin des emplois dangereux, difficiles et ennuyeux est peut-être bientôt derrière nous. Si nous le voulons vraiment, l’IA peut libérer l’humanité de ce qui est, selon l’Ancien Testament, le fardeau que représente le travail. Car dans la Genèse, Dieu a contraint Adam et Ève à devoir travailler dur pour se nourrir, ayant enfreint sa règle du fruit défendu.
Même si cela est une parabole pour la majorité des gens, il demeure que le travail n’était pas vu, jusqu’à l’époque victorienne, comme un dogme. Les philosophes grecs de l’Antiquité prônaient de travailler le moins possible. Les citoyens romains étaient friands de manger allongés. Bien sûr, ils avaient leurs esclaves pour faire le sale travail.
Mais dans le futur, nous aurons nos propres serviteurs — mais virtuels cette fois-ci. Ils n’ont ni sentiments, ni besoin d’être nourris ou d’avoir de congés. Libérant nos mains pour faire des choses réellement significatives : de la musique, de la poésie, du travail manuel qui compte pour soi et ses proches. S’occuper réellement des autres. Il n’en tient qu’à nous.