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Marine Le Pen lors d’un meeting à Narbonne, le 1er mai 2025.

Marine Le Pen lors d’un meeting à Narbonne, le 1er mai 2025. Manon Cruz / REUTERS

EXCLUSIF - La candidate empêchée a déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme pour contester la peine d’inéligibilité avec exécution provisoire prononcée contre elle. Elle dénonce une atteinte aux droits de la défense, et à la liberté des élections.

Était-ce un revirement prémonitoire ? Un an avant l’élection présidentielle, au micro de Jean-Jacques Bourdin en mai 2021, Marine Le Pen annonçait un changement dans la stratégie de son parti vis-à-vis d’une institution du Conseil de l’Europe longtemps honnie par les lepénistes : la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Eurosceptique depuis toujours, le parti à la flamme annonçait par la voix de sa présidente et candidate qu’il changeait donc de méthode, alors que dans ses rangs avait longtemps été défendue l’idée d’une sortie pure et simple de la CEDH. Mais Marine Le Pen estimait quant à elle qu’une telle sortie n’était «pas utile», ajoutant : «Je pense qu’on peut beaucoup faire avec la Convention européenne des droits de l’homme», jugeant en revanche que son usage a été dévoyé en ce qu’elle «empêche de nous protéger des dangers qui pèsent sur nous», pointant «une dérive de la jurisprudence» de la CEDH.

C’est désormais auprès de cette même Cour, chargée de veiller…

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Le Figaro

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Inéligibilité : comment Marine Le Pen espère convaincre la CEDH de suspendre sa condamnation

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