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La respiration de fumées émises par les feux de forêt représente un risque sanitaire difficile à évaluer, mais probablement proche d’un pic de pollution intense.
Le feu s’est déclaré mardi en fin de matinée, au bord de l’autoroute reliant l’aéroport de Marignane et Marseille. Quelques heures plus tard, l’incendie a gagné le nord de Marseille, poussé par des conditions météorologiques défavorables (sécheresse et rafales de vent). Alors qu’un énorme panache de fumée atteignait la cité phocéenne, les habitants du 16e arrondissement ont été invités à rester confinés chez eux. « Pour éviter l’entrer de la fumée dans vos habitations : Fermez les volets, les portes positionnez du linge humide dans les interstices », conseille la préfecture des Bouches-du-Rhône sur le réseau social X.
Mais toute la ville et ses alentours sont déjà incommodés par les odeurs et la qualité de l’air. « Des cendres qui tombent en plein centre, une fumée omniprésente. Décor apocalyptique », constate un habitant dans une vidéo qui semble tout droit sortie d’un film. Que risque-t-on à respirer l’air aux abords d’un incendie ? Le Figaro fait le point.
En pratique…