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À la suite d’un incendie meurtrier à Lac du Bonnet, au Manitoba, le préfet a promis de revoir les protocoles d’intervention d’urgence. Cette décision fait suite au témoignage d’une résidente qui a dû fuir sans alerte d’évacuation, soulevant des questions sur la réactivité des autorités locales face aux dangers imminents.
Glennda Gould a pris la décision difficile de fuir sa maison — non pas à cause d’un avis d’évacuation, mais parce que la fumée devenait insupportable.
Malgré sa vigilance et son inscription au système d’alerte d’urgence, aucun signal ne l’a prévenue du danger imminent.
Je m’attendais, en fait, à ce que quelqu’un vienne frapper à la porte pour dire qu’il était temps de partir, ou que le téléphone se mette à sonner via le service d’alerte d’urgence auquel nous sommes abonnés. Ça n’est jamais arrivé.
Fuir sa résidence sans alerte
Glennda Gould estime que son expérience soulève des inquiétudes quant à l'efficacité de la réponse d'urgence dans la municipalité rurale de Lac du Bonnet.
Selon elle, les résidents n'ont pas été informés assez rapidement de la nécessité d’évacuer, et elle se demande si le système provincial d'alerte d'urgence aurait dû être déclenché.
Je pense que c'est une occasion d'apprendre , a-t-elle déclaré. Je crois qu'on dépend beaucoup trop de choses comme Facebook et les courriels, et tout le monde n'y a pas accès… Je n’étais pas la seule à dire qu’elle n’avait reçu aucun avis d’évacuation.
Mme Gould espère que cet incident servira de déclencheur pour repenser les moyens de communication utilisés en situation de crise, afin que personne ne soit laissé pour compte lors de futures urgences.

Un panneau d'avertissement interdisant les feux est visible dans la municipalité rurale de Lac du Bonnet, jeudi.
Photo : La Presse canadienne / Steve Lambert
Nécessité d'une révision des procédures
Loren Schinkel, le préfet de la municipalité, affirme que la communauté a diffusé des alertes sur les réseaux sociaux, utilisé le système local d’alerte d’urgence – celui-là même que Glennda Gould pensait recevoir – et, dans certains cas, envoyé des équipes frapper aux portes pour transmettre les ordres d’évacuation.
Il reconnaît toutefois que la propagation fulgurante de l’incendie à Lac du Bonnet a compliqué la tâche des services d’urgence, tout comme la faiblesse de la couverture cellulaire dans certaines zones de la municipalité.
Nous avons fait de notre mieux avec les outils dont nous disposions, mais nous savons qu’il y a des améliorations à apporter, a-t-il indiqué, soulignant que ces défis seront pris en compte dans la révision des procédures d’urgence.
Est-ce que c’est une faute ? Vous savez, je ne peux pas vous le dire, a déclaré Loren Schinkel.
À la fin de tout ça, nous allons nous asseoir et mener une revue complète et approfondie de ce qui s’est passé ici. Si on peut faire mieux, alors bien sûr, nous sommes tout à fait ouverts à cela.

Sue et Richard Nowell posent pour une photo avec leurs fils. Le couple est décédé mardi après avoir été piégé dans une maison familiale de la municipalité rurale de Lac du Bonnet, alors que l'incendie se propageait dans la région.
Photo : GoFundMe / Kim de Laroque
L’incendie de Lac du Bonnet — qui, vendredi après-midi, s’étendait sur plus de 4000 hectares — a malheureusement tourné au drame. Un couple aurait été piégé dans une résidence familiale de la municipalité et retrouvé sans vie mercredi matin.
Loren Schinkel a précisé vendredi que l’incendie avait été contenu à l’intérieur des mêmes limites établies dès mardi, au moment où le feu avait été signalé pour la première fois. Les équipes d’intervention s’affairaient encore à maîtriser des points chauds pour éviter toute reprise du brasier.
Absence d'alerte d'urgence provinciale
Le premier ministre du Manitoba, Wab Kinew, a expliqué l'absence d'alerte d’urgence provinciale lors de l’incendie à Lac du Bonnet, précisant que cette option avait été envisagée, mais écartée, car elle ne faisait pas partie du plan d'urgence de la municipalité.
Lorsqu’on parle de réponse à une urgence, on parle d’un plan qui a été préparé, testé et répété , a-t-il déclaré.
Il a ajouté que, bien que l'idée d’utiliser une alerte ait été discutée, la méthode initiale a été suivie en raison de la préparation locale.
Shelley Napier, consultante en gestion des urgences, soutient que les gouvernements municipaux sont bien placés pour gérer les situations locales, et que les plans d’urgence sont rigoureux, régulièrement testés et mis à jour.
Elle estime qu’il n’est pas souhaitable qu’un autre niveau de gouvernement vienne imposer des règles strictes. Elle a ajouté que la clé est de régulièrement revoir et pratiquer les plans d'urgence.
Le préfet de Lac du Bonnet, Loren Schinkel, a indiqué qu’il serait ouvert à utiliser tout ce qui peut améliorer la communication à l'avenir, après avoir exprimé ses regrets envers ceux qui estiment avoir été négligés.
Michelle Potter, évacuée de Lac du Bonnet, a souligné sa mauvaise préparation face à l’urgence, et sa fille Emily Potter a encouragé les résidents à élaborer des plans d'évacuation plus détaillés.
Shelley Napier a conclu en rappelant qu'un plan d’urgence, ce ne sont que des mots sur du papier , et que la préparation est essentielle pour assurer la sécurité des personnes.
Avec les informations de Caitlyn Gowriluk