«On pourrait croire et espérer que le marché est entré dans une nouvelle dynamique après deux années difficiles , mais la certitude n’est pas là», résume Élodie Frémont, présidente de la Commission des statistiques immobilières des notaires du Grand Paris. À Paris, la météo est maussade mais côté immobilier, le temps est à l’«éclaircie». Mais une «éclaircie prudente». La baisse des taux de crédit, de 4,5% à 3% entre fin 2023 et aujourd’hui, a permis aux ménages de gagner autour de 20.000 euros en pouvoir d’achat immobilier.

Une bonne nouvelle qui n’a pas permis de relancer la demande à Paris, et d’endiguer la chute des ventes qui ont atteint un plus bas historique de plus de 10 ans (environ 25.000 transactions fin 2024). La faute à des prix encore trop élevés aux yeux de certains acheteurs, malgré une chute de 10% ces trois dernières années, selon les notaires. Le m² se négocie autour de 9550 euros en moyenne, dans la capitale. Qu’en est-il de ce début d’année ? Et que faut-il attendre dans les prochains mois ?