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Immigration : ce qui se passe à Los Angeles peut arriver ici aussi

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D’après un article de Terry Glavin publié dans le National Post le 12 juin 2025

Alors que les émeutes en réponse à la politique migratoire de Donald Trump embrasent une douzaine de villes américaines et placent Los Angeles sous couvre-feu, Terry Glavin rappelle que la crise migratoire n’est pas uniquement un problème américain. Elle concerne aussi le Canada – avec, certes, moins de chaos visible, mais tout autant de désordre structurel.

Glavin commence par une comparaison ironique : tandis que les démocrates dénoncent la brutalité des déportations tout en défendant les villes sanctuaires qui rendent les lois fédérales inapplicables, les républicains de Trump exhumeraient même la Alien Enemies Act de 1798 — une loi pensée à l’origine pour les pirates — pour justifier leurs expulsions massives.

Or, ce qui semble choquer l’opinion publique canadienne au sujet des États-Unis ne résiste pas à la comparaison. Selon un sondage Leger pour l’Association d’études canadiennes, près de la moitié des Canadiens appuieraient également des expulsions massives de migrants illégaux. Ce pourcentage reflète les résultats d’un sondage CBS-YouGov aux États-Unis, où 54 % des répondants se disent favorables aux politiques migratoires de Trump, plus qu’à sa gestion de l’économie ou de l’inflation.

Plus encore, le mécontentement envers les niveaux d’immigration atteint des sommets inédits au Canada. En 2019, seulement 35 % des Canadiens trouvaient les seuils d’immigration trop élevés. Aujourd’hui, ce chiffre grimpe à 65 %, malgré les promesses récentes du gouvernement libéral, maintenant dirigé par Mark Carney, de ralentir la cadence.

Et pourtant, les chiffres continuent d’augmenter. Glavin cite les dernières données de Statistique Canada : la population du pays a explosé, passant de 35,8 millions en 2015 à plus de 41,6 millions en 2025. Cette hausse sans précédent en 60 ans est l’un des principaux facteurs expliquant la crise du logement qui place désormais le Canada en deuxième position des pires pays de l’OCDE en matière d’accessibilité résidentielle, après le Portugal.

Le flux massif de résidents non permanents ne montre aucun signe de ralentissement. On compte déjà 291 165 nouveaux venus de ce type depuis le début de l’année, portant leur nombre total à plus de trois millions. À cela s’ajoutent 290 000 étudiants étrangers en 2025, et quelque 457 000 demandeurs d’asile — soit une hausse de 130 000 en un an. Par ailleurs, environ 500 000 personnes vivraient et travailleraient illégalement au Canada.

Terry Glavin souligne l’incongruité entre les objectifs d’admission de résidents temporaires (673 650 en 2025, censés diminuer à 543 600 d’ici 2027) et la réalité des mises en chantier : seulement 245 000 nouvelles unités d’habitation en 2024. Même dans le meilleur des cas, la crise du logement ne devrait donc pas s’améliorer à court terme.

Plus inquiétant encore : l’aveuglement volontaire du gouvernement. Interpellée à la Chambre des communes par la députée conservatrice Michelle Rempel Garner, la ministre de l’Immigration Lena Diab a été incapable de dire combien d’étudiants étrangers de 2023 avaient quitté le pays à la fin de leur permis. Sa réponse : « Toute personne dont le visa est expiré est censée quitter le Canada », a été qualifiée de « fiction » par Henry Lotin, ancien économiste fédéral.

Mais le problème ne se limite pas à l’immigration. Le marché immobilier est désormais dominé par des investisseurs et des spéculateurs. Les règles de zonage, les frais d’aménagement et le laxisme des politiques de logement entretiennent la crise. Et, comme le souligne l’analyste John Pasalis, « les maisons ne sont plus achetées par des familles locales, mais par des investisseurs mondiaux ». Résultat : huit Canadiens sur dix estiment que la propriété est désormais un luxe réservé aux riches, et sept locataires sur dix n’espèrent jamais devenir propriétaires.

En parallèle à cette détérioration économique, Glavin décrit une fragmentation du tissu social. Le Canada subit une forte migration de richesse en provenance de Chine continentale, ce qui bouleverse les anciennes communautés sino-canadiennes et soulève de graves préoccupations quant à l’intégrité politique du pays. Malgré les scandales impliquant des politiciens fédéraux et les ingérences dans les élections, le gouvernement Carney ne donne toujours aucun signe de vouloir créer un registre des influences étrangères.

Enfin, malgré l’adoption par Toronto de politiques de type « ville sanctuaire », Glavin affirme que le Canada ne vit pas encore les déchirements entre paliers de gouvernements que l’on voit aux États-Unis. Mais il avertit : le consensus canadien sur l’immigration s’est effondré. La confiance du public envers le système est ébranlée. Et la tendance actuelle est tout simplement insoutenable.

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