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Immersion dans l’univers du poète Gérald Leblanc à Moncton

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La Place Resurgo inaugure une nouvelle exposition entièrement consacrée à l’auteur acadien Gérald Leblanc. Intitulé « Qu’est-ce que ça veut dire, venir de Moncton? », le public est invité à visiter la ville telle que racontée dans les écrits de l’auteur, décédé en 2005.

L'exposition est composée de portraits du poète à divers moments de sa vie, d’un montage de sa contribution au groupe 1755 et d’une section biographique.

Un panneau dédié à Gérald LeBlanc devant quelques composantes de l'exposition.

L'exposition « Qu’est-ce que ça veut dire, venir de Moncton? » est en montre à la Place Resurgo de Moncton jusqu'au 7 septembre 2025.

Photo : Radio-Canada / Monique Bourque

Les visiteurs pourront aussi se promener dans des reconstitutions de lieux emblématiques de l’imaginaire de l’auteur et qui sont disparues du paysage depuis : la terrasse du Café Robinson, le bar étudiant Le Kacho et son appartement de la rue Weldon.

Un vernissage a eu lieu en fin d'après-midi le 30 mai, le jour du vingtième anniversaire de son décès.

Une rencontre fortuite

C’est en 2011 , en fréquentant une librairie de livres usagés à Moncton, que l'agent de développement du patrimoine de la Place Resurgo, Marc Chamberlain, est entré en contact avec l’aura de Gérald Leblanc. Il a acheté un livre du poète américain de la Beat Generation, Allen Ginsberg, autographié par l’auteur.

Quand [j'ai ouvert le livre, j'ai remarqué qu'il] était aussi signé par Gérald LeBlanc. Donc j'ai appris que c'était un livre qui lui appartenait et qu'il avait fait signer par Ginsberg, dit Marc Chamberlain, qui est aussi poète.

Gérald Leblanc, dans une photo en noir et blanc.

Gérald Leblanc est considéré comme un poète majeur de la littérature acadienne. (Photo d'archives)

Photo : Auteur inconnu

C’est alors que Marc Chamberlain a commencé à s'interroger sur les similarités entre la littérature acadienne et le mouvement littéraire de la Beat Generation - sous-tendue par les thématiques de l’errance et de la marginalité. Il en fait même un projet de thèse de maîtrise où il explore l’américanité dans l'œuvre de Leblanc.

Originaire de Bathurst, Marc Chamberlain a développé un amour et une fascination pour la vie et l'œuvre de Gérald Leblanc. Plus particulièrement pour la ville qu’il y dépeint et qu’il rehausse au niveau de capitale culturelle dans ses écrits, selon lui.

C’est ce qui l’a incité à entreprendre le projet de recréer un Moncton d’autrefois dans l’exposition qu’il présente. Le titre qu'il lui a donné est tiré d'un vers du recueil L'extrême frontière.

Une mobilisation communautaire

Bien qu’il ait pu consulter plusieurs documents d’archives au sujet de Gérald Leblanc, Marc Chamberlain a aussi pu compter sur un appui significatif de la part du public qui a connu l’auteur. À plusieurs reprises, il s’est tourné vers les médias sociaux pour tenter de retrouver certaines informations qui semblaient s’être égarées avec le passage du temps.

Une salle dans une exposition.

L'exposition de la Place Resurgo comprend des reconstitutions de lieux emblématiques de l’imaginaire de Gérald Leblanc, notamment le bar étudiant Le Kacho.

Photo : Radio-Canada / Monique Bourque

Grâce à l’aide du public, il est par exemple parvenu à retrouver les heures d’ouvertures du Café Robinson, lieu très fréquenté par les artistes acadiens de la région de Moncton à une certaine époque et qui a fermé ses portes il y a longtemps.

La communauté qui est venue ensemble pour m'aider à faire ceci en dit quasiment plus sur Gérald que les choses qui sont dans l’expo.

Marc Chamberlain constate que plusieurs lieux qui étaient fréquentés par Gérald Leblanc et qui ont marqué l’imaginaire qu’il a mis sur papier dans ses livres sont disparus du paysage urbain de la ville.

Les gens qui ont peuplé ces espaces-là existent encore, dit-il, nostalgique d’une ville qu’il aurait lui-même aimé fréquenter.

Il a notamment reçu de précieuses images des artistes Marc Xavier LeBlanc (alias DJ Bones) et le cinéaste Chris LeBlanc. Ce dernier lui a même permis d’avoir accès à des vidéos inédites qu'il a captées où on voit et on entend Gérald LeBlanc.

La conception de l’exposition « Qu’est-ce que ça veut dire, venir de Moncton? », présentée jusqu'au 7 septembre, a permis à Marc Chamberlain de prendre conscience de la valeur des archives laissées par les artistes acadiens qui l'ont précédé. Sans elles, il est d’avis que l’exposition sur Gérald Leblanc n’aurait pas été envisageable. Il invite les artistes aujourd’hui à bien conserver leurs œuvres et leurs écrits.

SVP, Acadie, archivez-vous! conclut-il.

Avec des informations d'Anne-Marie Parenteau

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