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Par J.D
Le 29 juin 2025 à 15h34
Ce don de la Société des transports de Tunis agace certains internautes, qui reprennent l’expression «C’est Nicolas qui paie», en vogue sur internet pour désigner les contribuables qui paient, par leurs impôts, toutes les dépenses des pouvoirs publics.
Passer la publicité Passer la publicitéDes bus franciliens en Tunisie. Le pays a réceptionné cette semaine la deuxième et dernière tranche des 165 bus offerts par Île-de-France Mobilités (IDFM) et la RATP. Elle comprend 85 bus reconditionnés, après une première livraison de 80 bus en avril dernier. Ces véhicules «ont servi au transport des athlètes handisport dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024», précise la direction générale du Trésor dans une brève économique publiée vendredi.
Ces bus sont «accessibles aux personnes à mobilité réduite, et qui ont été équipés pour transporter les para-athlètes de Paris 2024», note ainsi l’ambassade de France en Tunisie sur son compte X. Ces véhicules, «à moteur thermique à basses émissions», sont en effet «équipés de rampes automatiques pour les personnes à mobilité réduite», précise Bercy, de même que d’un système de ventilation, de climatisation, de caméras de surveillance et d’une transmission automatique. «Fabriqués essentiellement en France», affirme l’ambassade, ces bus «seront progressivement mis en circulation sur le Grand Tunis».
«C’est Nicolas qui paie»
Ce don d’IDFM et la RATP à la Société des transports de Tunis (Transtu) s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération entre la région Île-de-France et la Tunisie, «en faveur d’une mobilité durable et inclusive». Sauf que ce cadeau ne passe pas auprès de certains internautes. «C’est Nicolas qui paie», peut-on lire sous les posts sur les réseaux sociaux annonçant ce don, reprenant cette nouvelle expression en vogue sur internet pour désigner, de façon ironique, les contribuables qui paient, par leurs impôts, toutes les dépenses, même les plus fantaisistes, des pouvoirs publics.
D’autant qu’en parallèle, la Société des transports de Tunis a réceptionné il y a quelques jours 111 bus neufs chinois - sur une commande totale de 300 bus -, cette fois-ci dans le cadre d’un contrat d’achat. À noter que ce n’est pas la première fois que la France fait don de bus à des pays étrangers. En mai 2022, une flotte de 50 autobus a été offerte par la France au Liban, pour faire «face à la grave crise que traverse le Liban qui affecte durement la capacité des Libanais à se déplacer», expliquait à l’époque le Trésor français. En avril dernier, la ville de Reims (Marne) a fait don de trois bus de son réseau à la ville de Tchernihiv, en Ukraine, avec laquelle la cité du champagne est jumelée, et dont «une partie du parc de transport urbain a été détruite par le conflit» avec Moscou, rapportait l’exploitant Transdev.