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Aux apprentis censeurs : le jour où vous comprendrez le vrai sens de l’islam, vous comprendrez le sens de mes écrits.

Pourquoi mes écrits effraient-ils les bonnes âmes philo-musulmanes ?

De plus en plus j’entends ici et là qu’on n’ose pas partager mes humbles écrits parce que je ne ménage pas la religion musulmane qui, elle non plus, ne nous fait pas de concessions par ailleurs. Ces personnes font surtout de leur lâcheté et leur allégeance un argument de censure.

Elles me reprochent toutes mon hostilité irréductible à l’islam, sans rien comprendre aux raisons profondes qui font partie de ma liberté de conscience et d’opinion et qui motivent par conséquent mon rejet de l’islam en tant que système idéologique totalitaire, ultra-réactionnaire, ethnocide et son caractère sectaire et hégémonique.

En effet, l’islam qui se veut dine, dawla et donia, ce que mes censures incultes et analphabètes ignorent, ne se contente pas de son seul statut de religion, il se veut un nouvel ordre mondial et un mode de gouvernement politique de la cité. C’est lui-même qui, en voulant quitter le champ du « sacré » pour envahir le champ du profane auquel il veut imposer ses propres normes et sa vision barbare de monde, suscite en immanquablement la riposte virulente de certains d’entre nous.

Ce n’est de la part des adversaires de l’islam séculier qu’un juste appel à la vigilance citoyenne contre l’hydre musulmane.

C’est lui-même qui nous tend le gourdin pour le combattre non pas dans sa dimension cultuelle mais dans sa déclinaison politique qui le place dans la catégorie des modes de pensée politique néfastes à l’humanité au même titre que le nazisme, et encore…

Qu’il apprenne à rester dans sa sphère « spirituelle » et la donne changera.

Autrement, personnellement je n’aurai de répit tant qu’il continuera à vouloir coloniser notre vie, à vouloir être notre maître, la seule voie de la vie, en dehors de laquelle il n’y a point de salut.

Oubliant que la suffisance est un péché capital.

C’est l’islam à l’appétit féroce et insatiable qui ne veut pas laisser une miette de pain à ses fidèles. Son emprise psychologique est telle sur eux qu’ils n’ont de salut que dans leur soumission aveugle à son diktat. C’est un système de pensée politique totalitaire et holitistique. Il englobe tous les secteurs de la vie. Il est dans la maison, dans la mosquée et dans la rue. Il se mêle de tout et ne sait pas lui- même où il habite. Il est le maître du temps et de la vie des musulmans. L’individu est une poussière amalgamée avec des milliards d’autres.

L’islam est une personnalité plurielle schizophrénique, inquiétante, effrayante et confusionnelle. Il veut tout codifier et régenter, déniant aux musulmans toute possibilité d’exercer leur liberté arbitre et de choisir leur destin humain. Leur humanité se dilue dans le bain de l’islamité. Une espèce humaine avec des caractéristiques singulières qui ne vit que par et pour l’islam.

Une hydre à plusieurs têtes tout aussi inhumaines les unes que les autres. Il serait cantonné à la seule sphère culturelle, il exposerait moins aux critiques car il n’a toujours pas compris que l’espace public doit rester hors de toute intrusion du phénomène religieux.

Son rejet est tout-à-fait légitime et fondé, il étouffe, agace et oppresse par ses attaques incessantes contre leur ordre social et leur mode de vie. Il cherche à leur imposer ses normes et ses mœurs du VIIe siècle par la terreur et la peur.

Il crie au loup dès qu’on le prend la main dans le sac de son action et brandit son arme favorite d’islamophobie pour faire taire et condamner ses détracteurs.

L’islam est un danger létal pour ses sociétés d’accueil. Il faut restreindre son champ d’action et le renvoyer à la mosquée avec un contrôle accru des prêches des imams.

Aucun moratoire n’est possible car c’est un prédateur capable de faire le mouton.

Plus on fait tomber son masque, plus les gens ouvrent les yeux sur sa haute nocivité.

En se comportant comme une vulgaire doctrine politique, en interdisant par exemple à un musulman de voter pour un non musulman, il dévoile lui-même son vrai visage, le rendant ainsi inéligible dans un espace républicain, il ne peut donc se prévaloir de son exception religieuse pour nous empêcher de dénoncer ses dérives mortifères et liberticides pour l’humanité.

C’est trop facile de crier au feu quand on a allumé soi-même la braise.

Salem Benammar