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GRAND ENTRETIEN - Face au danger que représentent les « ingénieurs du chaos » et au potentiel déstabilisateur de la tech, Hugo Micheron et Antoine Jardin se sont mués en « ingénieurs de la démocratie ». Ils lancent Arlequin AI, une intelligence artificielle d’un nouveau genre avec laquelle ils ont pu analyser l’ensemble des réponses au « grand débat national ».
LE FIGARO. - Les lecteurs connaissent vos travaux sur le djihadisme. Après des incursions sur le sujet de l’IA et l’usage du numérique par les mouvances salafistes, vous avez cofondé une start-up, Arlequin AI pour traiter des données à grande échelle. Quelle a été la genèse de ce projet ?
Hugo MICHERON. - Ce projet est parti d’une prise de conscience à l’université de Princeton, où j’ai conduit mes recherches pendant trois ans au département d’études moyen-orientales. Au moment de l’assassinat de Samuel Paty, en 2020, j’ai réalisé que le travail de terrain que j’avais mené jusque-là n’allait pas suffire pour comprendre l’évolution du djihadisme contemporain. Une bonne partie des mouvances agissaient en ligne, et il était donc nécessaire d’avoir des outils pour mener des terrains virtuels : comprendre qui sont les acteurs sur le numérique, comment ils agissent, etc. J’ai compris que, si les sciences sociales ne développaient pas très rapidement des outils nouveaux, on serait condamnées…