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Hausse des inscriptions scolaires : entre avantages et défis pour les divisions scolaires

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Le nombre d’élèves a augmenté partout dans la province. Dans la plus grande division scolaire du Manitoba, celle de Winnipeg, 829 nouveaux élèves ont rejoint les classes cette année. Selon son directeur général, Matt Henderson, cette hausse est attribuable principalement à l’arrivée de nouveaux arrivants et de réfugiés fuyant des zones de conflit.

Les écoles les plus touchées se trouvent dans le quartier d’Elmwood, un point d’arrivée qui est important pour les Ukrainiens et situé à proximité de l’Immigrant and Refugee Community Organization of Manitoba (IRCOM), une zone centrale qui accueille de nombreux migrants en provenance d’Asie et d’Afrique, selon Matt Henderson.

De nombreuses personnes doivent quitter leur pays ou les régions nordiques du Canada pour venir s’installer à Winnipeg, que ce soit en raison d’un conflit mondial, du changement climatique ou d’autres facteurs.

Le directeur général de la division scolaire recommande à la Ville d’anticiper cette hausse des effectifs. Cette augmentation exerce une pression croissante sur les écoles, qui doivent s’assurer de disposer de suffisamment d’enseignants et de salles de classe.

Il souligne également l’importance d’offrir un soutien adapté aux nouveaux arrivants, notamment ceux qui ont des besoins en matière linguistique ou liés à des traumatismes.

Immersion, classes extérieures : ces projets qui attirent les foules

Dans d’autres divisions scolaires, les hausses d’effectifs sont attribuées à de nouveaux programmes et projets novateurs.

C’est le cas de la Division scolaire Louis Riel, où le nombre d’élèves a bondi dans les écoles d’immersion française, selon son directeur, Christian Michalik.

La division a enregistré la troisième plus forte augmentation d’inscriptions dans la province, avec 412 élèves de plus que l’année précédente; une progression qui souligne l’urgence de créer de nouvelles places.

Christian Michalik.

Christian Michalik, directeur général de la Division scolaire Louis-Riel. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté de la Division scolaire Louis-Riel

La nouvelle école du quartier de Sage Creek, plus particulièrement, subit une pression constante depuis son ouverture.

Une autre école, réclamée depuis 2013, doit ouvrir ses portes en septembre, et Christian Michalik prévoit déjà qu’elle sera remplie dès son inauguration.

On a fait tout ce qu’on pouvait avec les écoles et les bâtiments dont on dispose, mais on arrive à court de solutions.

Du côté de la Division scolaire franco-manitobaine, l’année scolaire 2024-2025 a commencé avec 269 nouveaux élèves, soit une augmentation de 4,4 %.

Dans le district scolaire de Whiteshell, on se réjouit d’avoir réussi à inverser la tendance au déclin des effectifs. Le district, situé dans l’est du Manitoba, avait constaté une perte d’élèves au fil des dernières années.

Son directeur général, Kent Schiltroth, a mis en place une stratégie pour renverser la situation. Elle inclut la promotion de nouvelles offres, comme des classes de maternelle à demi-journée et à journée complète, ainsi que l’élargissement de l’éducation en plein air.

Nous bénéficions d’un environnement vraiment unique au Whiteshell. La nature est à notre porte. Alors, profitons-en à fond, affirme Kent Schiltroth.

Les deux écoles du district ont connu une hausse de 13,8 % du nombre d’élèves cette année.

Un défi, mais aussi un avantage en milieu rural

Les divisions scolaires rurales ont enregistré les plus fortes hausses en pourcentage d’élèves dans la province, même si, en nombre absolu, elles ont accueilli moins d’élèves que les divisions urbaines.

La division scolaire Western School Division de la région de Morden est pleine à craquer, en grande partie en raison des taux élevés d’immigration dans le sud du Manitoba, selon son directeur général, Stephen Ross.

D’un côté, cette croissance exerce une forte pression pour trouver davantage d’espace et de personnel. Certains élèves continuent d’étudier dans des salles de classe mobiles, et une nouvelle école, ouverte cette année, devrait déjà atteindre sa capacité maximale à la prochaine rentrée.

Néanmoins, cette dynamique entraîne aussi des retombées positives : de nouveaux emplois sont créés dans la région, et une main-d’œuvre qualifiée venue de pays comme le Pakistan, le Bangladesh, le Brésil ou encore la Norvège vient enrichir la communauté.

Je pense que Morden est un bel exemple du rêve canadien pour les personnes qui viennent s’installer au pays.

Actuellement, notre superviseur des installations est ukrainien, mon secrétaire-trésorier est philippin, notre responsable des transports est gallois et notre responsable des ressources humaines est kazakh, ajoute-t-il.

Avec les informations de Caitlyn Gowriluk

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