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Environ 500 professionnels de la santé du Canada et d’ailleurs se sont réunis à Halifax vendredi pour discuter des enjeux de santé des réfugiés et des migrants. La participation a chuté de moitié par rapport à l’an dernier, avec une présence réduite d’intervenants américains.
L’an dernier, 75 % des participants à la Conférence internationale provenaient des États-Unis. Cette année, leur nombre a fortement diminué.
Selon la Dre Annalee Coakley, organisatrice de l’événement, plusieurs participants ont préféré ne pas venir par crainte d’avoir des difficultés à rentrer aux États-Unis — notamment ceux qui n’y sont pas nés — en raison des politiques migratoires de l’administration Trump. De plus, plusieurs organismes ont subi une réduction de financement fédéral.
C’est triste, nous sommes tous ici pour faire le bien. Nous avons tous à cœur d’aider les gens. C’est désolant que le simple fait de vouloir aider quelqu’un puisse te causer des ennuis , explique Rachel Talavlikar, médecin de famille venue de Calgary et présente à l’événement.
Pour Chantale Arsenault, infirmière praticienne au Nouveau-Brunswick, les tensions entourant les réfugiés et les immigrants aux États-Unis poussent ces derniers à se tourner vers le Canada comme solution de rechange.

Infirmière praticienne venue du Nouveau-Brunswick, Chantale Arsenault, est ravie d'avoir participé à la Conférence internationale en compagnie de plusieurs médecins.
Photo : Radio-Canada / Agathe Boucart
On voit de plus en plus de demandeurs d’asile. J’ai quelques familles qui arrivent des États-Unis, ce qu’on ne voyait pas nécessairement il y a cinq ans, par exemple.
Amir Suleiman, réfugié originaire du Soudan, décrit le Canada comme un pays accueillant et attentif à la situation des réfugiés.

Le réfugié canadien, Amir Suleiman, est présent à la Conférence pour partager son histoire.
Photo : Radio-Canada / Agathe Boucart
Ce qui est bien, c’est qu’au Canada, ils prennent soin des réfugiés. Ils fournissent aussi des médicaments gratuitement. C’est la meilleure chose, et je l’apprécie vraiment.
Bien qu’il soit au Canada depuis seulement cinq mois, il explique se sentir désormais Canadien, ayant choisi cette nouvelle terre pour y rester définitivement.
La manière dont on me traite ici, au Canada, me donne envie de rester. Je ne partirai que si une situation grave m’y oblige, sinon je veux rester ici.
Vers une approche interprovinciale de la santé
Plusieurs professionnels de la santé présents à l’événement insistent sur l’importance de renforcer la collaboration autour des procédures liées aux soins des réfugiés et migrants, afin de faciliter leur accès et d’améliorer l’organisation de ces services.
Quand on regarde ce que la clinique d'Halifax accomplit, on voit que c’est possible. Nous partageons toutes nos méthodes pour que chacune, même dans d’autres provinces, puisse en bénéficier, explique Chantale Arsenault.
Chaque province fait face à des défis différents en matière de santé pour les réfugiés. C’est pourquoi nous collaborons pour comprendre comment cela se passe, par exemple, en Nouvelle-Écosse, et ainsi apprendre les uns des autres, affirme Rachel Talavlikar.

La médecin de famille, Rachel Talavlikar, est venue de l'Alberta pour assister à l'évènement.
Photo : Radio-Canada / Agathe Boucart
De plus, selon la médecin de famille, la barrière linguistique, le parcours migratoire et les traumatismes vécus compliquent considérablement la prise en charge médicale.
Avec les informations de Shaina Luck, de CBC