Europe 1 avec AFP 15h02 . le 26 juin 2025 . 1 min

Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a réagi aux frappes israéliennes qui ont frappé une prison en Iran.

Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a réagi aux frappes israéliennes qui ont frappé une prison en Iran. AFP / © JULIEN DE ROSA / POOL

Jeudi, la France a exhorté l'Iran à reprendre "sans délai la voie du dialogue" et la coopération avec l'agence internationale de l'énergie atomique. Mercredi, le Parlement iranien a voté pour suspendre la coopération avec l'AIEA. Pour entrer en vigueur, le texte voté nécessite toutefois encore l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation. 

La France a exhorté jeudi l'Iran à reprendre "sans délai la voie du dialogue" et la coopération avec l'agence internationale de l'énergie atomique au lendemain d'un vote du Parlement iranien pour suspendre la coopération avec l'AIEA. "Nous attendons de l'Iran qu'il reprenne sans délai la voie du dialogue afin d'aboutir à une solution diplomatique robuste, vérifiable et durable, répondant aux inquiétudes légitimes de la communauté internationale sur le programme nucléaire iranien", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

"Un très mauvais signal"

Plus tôt jeudi, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, avait également appelé Téhéran à ne pas suspendre sa coopération avec l'AIEA, ce qui constituerait "un très mauvais signal". A l'issue d'une guerre de douze jours avec Israël, pendant laquelle des sites nucléaires iraniens ont été touchés par des frappes israéliennes et américaines, le Parlement iranien a voté mercredi en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA.

Pour entrer en vigueur, le texte voté nécessite toutefois encore l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation. Mercredi soir, le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi avait fustigé ce vote, affirmant que "la coopération de l'Iran avec nous, ce n'est pas une faveur, c'est une obligation juridique, pour autant que l'Iran reste un pays signataire du traité de non-prolifération (TNP)".

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

"Nous sommes déterminés à conclure un accord qui prendra en compte le régime de non-prolifération pour la sécurité et la stabilité régionale, ainsi que les intérêts de sécurité des Européens", a également réagi le porte-parole du Quai d'Orsay.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Recevoir la Newsletter Matinale Europe1

Tous les jours

Plus d'articles à découvrir