La guerre des mines fait rage sur le front ukrainien. Le long des 1.200 kilomètres de front, plus aucun centimètre carré n'est un sanctuaire. Pas même les routes d'évacuation des blessés que les Russes mais aussi les Ukrainiens minent de toutes parts.

Sortir un camarade blessé de la zone des 15 kilomètres de front est aujourd'hui devenu un risque mortel. Russes et Ukrainiens déposent des mines grâce à des drones sur les routes d'exfiltration des blessés. Parfois, ils camouflent même ces explosifs dans des lapins ou d'autres animaux morts. 

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Jusqu'à quatre ou cinq morts pour une seule mine

Puis, ils les positionnent sur un sentier d'évacuation. Deux types d'armements sont utilisés : la mine antipersonnel POM-2, 200 grammes d'explosifs pour un rayon d'action de 10 à 10 mètres. Et la mine anti-char PTM-3, dix fois plus explosive. L'autodestruction est programmable, jusqu'à 24 heures, voire 36 heures. 

Cela crée, de part et d'autre, une psychose permanente. Côté russe, il y aurait en stock environ 26 millions de mines antipersonnelles. Cette stratégie a même été théorisée par l'armée russe dans des documents de doctrine militaire : s'attaquer aux faibles, aux cibles molles, ni blindées ni protégées, et généralement la nuit. 

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De sorte que d'un blessé sur la ligne de front, le bilan peut s'aggraver à chaque tentative de sauvetage. Jusqu'à quatre ou cinq morts pour une seule mine placée au bon endroit, au bon moment. 

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