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Guerre en Ukraine, Gaza, armée allemande… Ce qu’il faut retenir des annonces de Friedrich Merz devant le Bundestag

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Le chancelier allemand prononçait mercredi 14 mai sa première déclaration gouvernementale lors d’une session au Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, à Berlin.

Le chancelier allemand Friedrich Merz prononçait mercredi 14 mai sa première déclaration gouvernementale, lors d’une session plénière au Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, à Berlin.

Merz exhorte à refuser toute «paix dictée» par Moscou à Kiev

Le chancelier allemand Friedrich Merz a exhorté mercredi Européens et Américains à refuser une «paix dictée» par la Russie à l’Ukraine, qui ne doit pas selon lui être soumise «contre sa volonté» à des concessions territoriales. Dans son discours de politique générale au parlement, le nouveau dirigeant allemand a jugé d’une «importance capitale» que les Occidentaux «ne se laissent pas diviser» sur ce conflit, et appelé à «maintenir la plus grande unité possible entre les partenaires européens et américains».

Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain Donald Trump cherche à relancer les discussions entre Ukrainiens et Russes, après plus de trois ans de guerre qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires.

Le week-end dernier, Kiev et ses alliés européens - Paris, Berlin, Londres et Varsovie - ont appelé le président russe Poutine à accepter un cessez-le-feu de 30 jours, sous peine de «sanctions massives». «Notre aide à l’Ukraine reste un effort commun des Européens, des Américains et d’autres amis et alliés», a affirmé mercredi Friedrich Merz, alors que Donald Trump cherche à rapprocher les États-Unis de la Russie.

«Aucune paix dictée et aucune soumission à des faits établis militairement contre la volonté de l’Ukraine n’est tolérable», a-t-il encore dit, soulignant l’effort de Berlin pour «que cette position claire soit représentée partout en Europe, mais aussi par nos partenaires américains». Outre la non-adhésion de l’Ukraine à l’OtanVladimir Poutine réclame inlassablement la démilitarisation de l’Ukraine et l’assurance que la Russie garde les territoires ukrainiens annexés en 2022, en plus de la Crimée occupée depuis 2014. «Ceux qui croient que la Russie se contentera d’une victoire sur l’Ukraine ou de l’annexion d’une partie du pays se trompent», a mis en garde le chancelier.

Le chancelier Merz veut doter l’Allemagne de l’armée «la plus puissante d’Europe»

Face à la menace russe sur le continent européen, le chancelier a jugé primordial de doter l’Allemagne de «l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe» grâce notamment aux centaines de milliards d’euros d’investissement débloqués par son gouvernement.

Le renforcement de la Bundeswehr, longtemps sous-financée, est «notre priorité absolue», a déclaré le dirigeant allemand soulignant que «c’est ce qu’attend le pays le plus peuplé et le plus puissant d’Europe. Nos amis et partenaires l’attendent également de nous. En fait, ils l’exigent pratiquement».

À lire aussi Jean-Pierre Robin: «Comment la France finance l’armée allemande»

Le chancelier allemand appelle à des mesures rapides pour éviter «la famine» à Gaza

Le chancelier allemand a exhorté mercredi «toutes les parties concernées» à éviter au plus vite une «famine» à Gaza, où Israël bloque depuis le 2 mars l’entrée de toute aide humanitaire.

«C’est une obligation humanitaire pour toutes les parties... et j’insiste auprès de toutes les parties pour que la famine dans la région soit évitée le plus rapidement possible», a déclaré devant les députés le chef du gouvernement allemand, allié sans faille d’Israël.

L’Allemagne en crise «peut redevenir une locomotive économique»

L’Allemagne «peut redevenir une locomotive économique que le monde admire», a assuré mercredi Friedrich Merz lors de son discours de politique générale, déterminé à «tout faire» pour retrouver «le chemin de la croissance » dans un pays toujours plus englué dans la crise.

Moteur de la croissance de la zone euro pendant longtemps, l’Allemagne sort de deux années consécutives de récession, à la traîne de ses partenaires européens, et la stagnation guette la première économie européenne en 2025. «Nous n’avons jamais connu une période aussi longue sans croissance économique dans l’histoire de notre pays», a observé le chancelier conservateur devant les députés allemands. «Notre économie est encore en grande partie compétitive, mais les conditions-cadres ne le sont plus», a-t-il ajouté, promettant un mélange de baisses d’impôts, du prix de l’énergie et des coûts de la bureaucratie pour les entreprises.

Le chef de la coalition constituée entre conservateurs et sociaux-démocrates veut aussi investir dans les infrastructures dégradées du pays, notamment via un fonds public inédit de 500 milliards d’euros.

Le gouvernement doit cependant «gérer ces nouveaux fonds avec une extrême prudence» et ces dettes «doivent également être remboursées», a prévenu Friedrich Merz, qui est contesté dans son parti conservateur pour être revenu sur un engagement majeur de campagne en assouplissant les règles allemandes de dépenses budgétaires.

L’avalanche de droits de douane du président américain Donald Trump pose aussi une menace existentielle à l’Allemagne, très dépendante de ses exportations. Friedrich Merz a répété mercredi qu’il voulait «régler rapidement» les différends avec le président Trump, après un échange téléphonique jeudi. En parallèle, le conservateur allemand souhaite que l’UE conclue «autant de nouveaux accords commerciaux que possible» et ratifie rapidement l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur.

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