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AFP
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Alors que la quasi-intégralité des droites avaient pris le parti d'une ligne de défense ferme d'Israël, la fuite en avant de Benyamin Netanyahou donne l'opportunité à quelques voix singulières d'appeler à un rééquilibrage. Au RN, la question reste tabou.
« Je ne vois pas pourquoi la France participerait à la défense d'Israël. Je doute que la légitime défense soit invocable. Aucun traité ne nous relie. Si nous devons nous retrouver au milieu d'un conflit entre deux puissances nucléaires (ou presque), le Parlement devrait être convoqué. » L'émetteur de cette analyse contestant le choix d'Emmanuel Macron annonçant un soutien militaire de la France à Israël contre les attaques iraniennes n'est pas membre de la France insoumise, pas plus du Parti socialiste ou d'Europe Ecologie Les Verts. Il s'agit de Julien Aubert, bras droit de Bruno Retailleau au sein du parti Les Républicains (LR) dont il est le vice-président. De quoi briser le parallélisme simpliste qui oppose, sur la question du Proche-Orient, une gauche critique d'Israël à une droite soutien inconditionnel de l'Etat hébreu.
L'ancien député LR a précisé sa position dans une tribune pour L'Opinion. Il exhorte la France à ne « devenir l’otage d’aucun camp, ni en politique étrangère, ni sur son propre sol. Elle doit porter la voix pour une intervention qui ne soit pas un choc des civilisations. » Aubert estime qu'une participation active de la France à la défense d'Israël irait contre l'intérêt national : par manque de ressources, mais aussi en raison de l'absence de cadre juridique justifiant les frappes préventives décidées par Benjamin Netanyahou, et surtout au regard des conséquences potentielles d'une tentative de changement de gouvernement par la force à Téhéran. Un « fantasme » dangereux aux yeux du président du mouvement Oser la France, qui écrit qu'à « chaque fois, le renversement de régimes hostiles a entraîné un chaos prolongé, nourrissant l’émergence de menaces encore plus redoutables ».