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La dernière trêve à Gaza est entrée en vigueur en janvier 2025, pour une durée de deux mois. Depuis, les discussions sont au point mort.
SAUL LOEB / AFP
Interrogé à bord du Air Force One, Donald Trump a affirmé qu’une trêve à Gaza pourrait intervenir la « semaine prochaine ».
INTERNATIONAL - Une avancée rare. Donald Trump a déclaré vendredi 4 juillet qu’il « pourrait y avoir un accord sur Gaza la semaine prochaine », alors qu’une une visite à la Maison blanche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est prévue ce lundi.
À la question d’un journaliste à bord d’Air Force One lui demandant s’il était optimiste quant à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le président américain a répondu « très », mais a ajouté « cela change de jour en jour ».
De son côté, le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d’une proposition d’accord de cessez-le-feu à Gaza où, selon la Défense civile, l’offensive israélienne a fait 52 morts en 24 heures.
« C’est bien. Ils ne m’en ont pas informé. Nous devons en finir avec cela. Nous devons faire quelque chose pour Gaza », a réagi Donald Trump à cette annonce.
« Une trêve de 60 jours »
L’annonce du mouvement islamiste palestinien intervient avant un déplacement lundi à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour rencontrer Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. Donald Trump avait assuré mardi qu’Israël avait accepté de finaliser les termes d’un cessez-le-feu.
Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Jihad islamique, principal mouvement palestinien allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Dans un communiqué, il a dit vouloir « aller vers un accord » tout en demandant des « garanties supplémentaires » permettant d’assurer qu’Israël « ne reprendra pas son agression » une fois les otages libérés.
L’armée israélienne a poursuivi vendredi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d’aide humanitaire.
La dernière trêve en janvier 2025
Une première trêve d’une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération Palestiniens détenus par Israël.
En mars, faute d’accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a coupé l’arrivée de l’aide humanitaire à Gaza (ne desserrant que partiellement son blocus en mai) avant de reprendre son offensive sur le petit territoire côtier, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans conditions terribles selon l’ONU et des ONG.
L’attaque du 7-Octobre a fait 1219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Au moins 57 268 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire de représailles israélienne sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.