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Groupe TVA abolit « une trentaine » de postes dans un contexte difficile pour la télévision traditionnelle.
« Groupe TVA, tout comme les autres diffuseurs privés, évolue dans un environnement qui ne cesse de se détériorer et continue de subir des pertes financières considérables, en plus d’être soumis à d’importants déséquilibres concurrentiels », a déploré le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, dans un communiqué mercredi.
La filiale de Québecor Média a accumulé une perte de 76,1 millions $ sur trois ans. « Ce fardeau financier est entièrement assumé par ses actionnaires qui ont vu la valeur de leurs actions disparaître au cours des dernières années », a déclaré le dirigeant, qui assure également la direction par intérim du Groupe TVA.
Depuis deux ans, Groupe TVA a procédé à deux restructurations qui ont entraîné la perte de 650 emplois, ce qui représente la moitié des employés de l’entreprise.
M. Péladeau a attribué les difficultés de la chaîne à la concurrence des médias sociaux et des plateformes américaines de diffusion continue, qui engrangent une plus grande part des revenus publicitaires.
Il s’est attaqué à la réglementation imposée au diffuseur canadien par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). « Comment TVA peut-elle réussir à survivre dans un environnement aussi défavorable, qui demeure surréglementé et surtaxé alors que les géants du Web peuvent évoluer pratiquement sans contrainte ? », questionne M. Péladeau.
Il a réitéré sa demande que le diffuseur public Radio-Canada cesse de diffuser de la publicité.