Deuxième jour de grève des contrôleurs aériens et toujours le chaos dans les aéroports. À Orly, un millier de vols sont annulés. Bernard, Simonne, Cédric, tous avaient prévu de partir en vacance ou d'en rentrer. Ils sont désormais coincés au sol, sans plan B, résignés et fatigués.

À Orly, le hall des départs affiche la couleur : du rouge un partout sur les écrans. Vols annulés, reportés, supprimés. Une atmosphère plombée pour ce deuxième jour de grève des contrôleurs aériens. Devant le tableau des départs, valises à la main, Bernard et Simonne n’en reviennent pas. Le couple de retraités devait partir au Maroc, direction Agadir, pour quelques jours de soleil. À la place, ils patientent, désemparés.

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"Comme d’habitude, on est en France. Le jour d’un départ en vacances, tout le monde est dans la panade. On est en colère, mais on subit", lâche Bernard, excédé. "A priori, il n’y a plus de vol pour Agadir aujourd’hui. C’est les vacances qui sont foutues, oui", ajoute Simonne, abattue.

"J’ai été prévenu hier à 23h que mon vol de 16h était annulé"

Autour d’eux, la file d’attente s’allonge aux guichets des compagnies. Chacun tente de sauver ce qu’il peut. Même les vols intérieurs ne sont pas épargnés. Cédric, lui, devait rentrer chez lui, à Toulouse. "J’ai été prévenu hier à 23h que mon vol de 16h était annulé. Depuis ce matin je cherche : tous les trains sont pleins, les voitures de location introuvables. La seule option qu’on me propose, c’est un vol dimanche soir à 22h30. Je suis résigné."

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Plus loin, un Italien angoissé cherche désespérément une solution. Son vol pour Naples est annulé. Il doit reprendre le travail samedi matin. Un quart des vols au départ d’Orly ont été annulés ce jeudi. Près de 1.000 au total sur tout le territoire. Et la mobilisation pourrait se poursuivre.

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