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Grève dans la construction résidentielle

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Une grève illimitée a été déclenchée à minuit dans le secteur de la construction résidentielle, les ultimes négociations visant à éviter le conflit de travail n’ayant pas données les résultats escomptés.

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) et l’Alliance syndicale ont tenu des discussions mardi après-midi, mais en vain. Le porte-parole de l’Alliance, Alexandre Ricard, rencontrera les médias à 10 h ce matin pour faire le point.

Les syndicats alliés ont fait savoir mardi soir que la dernière offre de l’APCHQ « ne rencontre pas les paramètres monétaires fixés par les membres de l’Alliance syndicale et imposerait des reculs importants qui n’avaient pas été mentionnés précédemment en négociation ».

L’Alliance regroupe tous les syndicats du secteur, soit, par ordre d’importance décroissante: la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction. Par l’intermédiaire des cinq, elle représente 200 000 travailleurs, dont une partie travaille dans le secteur résidentiel.

L’APCHQ, qui négocie pour le secteur résidentiel, a plaidé que « son offre bonifiée à 18 % représente une hausse de 1,5 % sur 4 ans par rapport à l’offre déposée le 22 avril dernier, et de 6 % sur les offres initiales ».

Elle souligne par ailleurs rappelle que « toutes ses offres ont été refusées, incluant une offre intérimaire qui donnait une augmentation immédiate de salaire aux travailleurs et travailleuses de 5 % pour la première année.»

« L’APCHQ multiplie les efforts pour éviter cette grève et trouver une entente négociée. Si l’impasse devait persister, l’Association demande à l’Alliance d’accepter rapidement l’offre d’aller en médiation-arbitrage afin d’avoir une résolution rapide du conflit », a-t-elle ajouté.

Un arbitrage doit être accepté par les deux parties.

Dans une déclaration écrite transmise mardi en début de soirée, le porte-parole de l’Alliance syndicale a affirmé que l’APCHQ « a déposé une contre-proposition dans le but de se rendre en arbitrage, plutôt que pour arriver à une entente négociée ».

« Le directeur de l’APCHQ, Maxime Rodrigue, est même arrivé au lieu de rencontre en affirmant qu’il n’était pas là pour négocier et refuse toujours de soumettre notre offre aux membres de l’APCHQ pour qu’ils votent », a-t-il ajouté.

Les trois autres secteurs de l’industrie de la construction ont renouvelé les conventions collectives 2025-2029, à savoir le génie civil et la voirie, l’industriel et l’institutionnel/commercial. Dans tous les cas, c’est la même Alliance syndicale qui a réglé, mais avec une association patronale différente selon le secteur d’activité.

Ces ententes prévoient des augmentations de salaire de l’ordre de 8 % en 2025, de 5 % en 2026, de 5 % en 2027 et de 4 % en 2028.

Contrairement à ce qui prévaut dans les autres secteurs d’activité économique, les augmentations de salaire qui sont négociées dans l’industrie de la construction ne sont pas rétroactives à la date d’échéance de la précédente convention collective. Les travailleurs perdent donc de l’argent qu’ils ne récupéreront pas, lorsque la convention collective n’est pas renouvelée à l’échéance. Leur convention est échue depuis le 30 avril.

L’APCHQ, de son côté, a fait valoir qu’il y a actuellement pénurie de logements et que le Québec ne peut se permettre une grève dans le secteur résidentiel. Avec la hausse des coûts de construction, elle affirme qu’elle doit veiller à ce que les coûts restent abordables pour les consommateurs.

L’Alliance syndicale, quant à elle, rappelle qu’il n’y a pas que les salaires qui comptent dans les coûts de construction, mais aussi le coût des matériaux, des terrains, des taxes foncières.

L’Alliance souligne également que les salaires sont déjà inférieurs dans le secteur résidentiel par rapport aux autres secteurs de la construction. Elle évoque une rémunération inférieure de 6,5 % à 14 % dans le secteur résidentiel, selon le métier. Pour un charpentier-menuisier, par exemple, la rémunération est inférieure de 10 % dans le résidentiel par rapport au secteur institutionnel/commercial, selon l’Alliance. Et ces données ne tiennent pas compte des augmentations de salaire qui viennent d’être accordées dans les trois autres secteurs qui ont renouvelé leur convention collective respective.

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