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Goldnadel : «Langue française rebaptisée, ostracisme lors de la marche des fiertés... l’extrême gauche toujours plus extrême»

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FIGAROVOX/CHRONIQUE - Ce 28 juin, une association identitaire a été exclue de la marche des fiertés, tandis qu’un élu LFI reprochait à Optical Center de vendre des lunettes à des soldats israéliens. Notre chroniqueur voit une cohérence entre ces polémiques et la créolisation du français réclamée par Jean-Luc Mélenchon : le mépris de notre culture par l’extrême gauche.

Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Il a publié récemment Journal d’un prisonnier (Fayard, 2025). Il est également président d’Avocats sans frontières.


Ainsi, Jean-Luc Mélenchon ne veut plus que les Français parlent le français. En raison de ce que notre langue vernaculaire aurait été imposée par le colonisateur à d’autres peuples, il propose de la rebaptiser «créole». Le français qui signe cette chronique en français confesse avoir renoncé depuis longtemps à tenter de suivre la logique du chef de la France Insoumis , pour autant qu’elle existe. En réalité, son message subliminal est ailleurs : il s’agit, au moins dans l’inconscient tourmenté d’un politicien postnational, du désir d’amputer le français de l’élément sans doute le plus vigoureux et vivant de son être : sa langue. Précisément dans le cadre de la créolisation de l’être français ou pour le dire plus crûment de son désir de le voir mélangé avec d’autres peuples pour le faire disparaître dans un cocktail mortel.

Cette obsession du mélange de l’extrême gauche étant au demeurant, mutatis mutandis, l’exact pendant de l’obsession du sang pur des théoriciens de l’extrême droite d’hier pour préserver la race blanche immaculée. Car il ne faut pas s’y tromper, c’est en permanence dans la détestation de l’Occidental blanc que l’on peut appréhender les fureurs du chef insoumis et de ses compagnons de route. Lui-même confessait sans honte aucune ne pas supporter habiter dans un quartier où vivent trop de blancs. Ce qui peut encore arriver en France, nonobstant ses désirs.

Car s’agissant d’immigration, alors que Jean-Luc Mélenchon souhaitait encore hier vouloir tout faire pour permettre aux Africains de vivre au pays, il professe à présent vouloir les aider à s’installer dans le nôtre. C’est avec cette même logique indiscutable que ce converti à la disparition du français physique et linguistique s’est converti au voile islamique, lui qui y était autrefois farouchement opposé. La religion du vieux peuple indigène devant sans doute dépérir, comme des racines vouées à lentement disparaître, au profit de bourgeons turbulents autrement plus vivaces, à favoriser en les arrosant d’un discours vivifiant.

Quel que soit le regard que l’on peut porter sur les Juifs ayant créé des implantations en Cisjordanie contre la volonté des Arabes qui s’y trouvent majoritairement depuis des siècles, l’appellation de colons ne paraît pas plus pertinente que s’agissant de migrants illégaux venus jusqu’en Seine- Saint-Denis

Gilles-William Goldnadel

C’est avec cette même logique follement mortifère que l’on doit comprendre le pathos d’une Sandrine Rousseau qui déclarait avec emphase à l’Assemblée nationale : «Les Français de souche, eh bien cela n’existe pas. Nous sommes Français, car nous avons été traversés de mille et uns flux migratoires». Prenant, comme souvent, de grandes libertés avec la réalité, il existerait donc selon elle une sorte d’exception française qui ferait de notre pays, une terre de passage et d’immigration ce qui est historiquement faux. Mais au-delà de la contre-vérité, ce qui est plus tragiquement intéressant dans cette apologie enflammée du mélange sanctifié, c’est qu’ici encore, elle est exclusivement réservée à l’être blanc occidental. Il ne viendrait pas à l’idée de Sandrine Rousseau d’inviter un Indien d’Amazonie à se mélanger toutes affaires cessantes à un Brésilien d’origine lusitanienne. Malheur au contraire à ces descendants de portugais pour avoir transmis leurs maladies d’Européens aux indigènes à l’intérieur de ces forêts qui auraient dû conserver leur virginité immaculée. On voit bien que le désir de pureté ou de mélange obligatoire est un peu à sens inique.

Même chose pour les Arabes de Palestine appelés un peu hâtivement eux et seulement eux «palestiniens» pour la point si bonne raison qu’on ne saurait nommer ainsi des Juifs soi-disant européens, quand bien même certains vivent sur la terre de l’antique Judée depuis bien plus longtemps que les premiers. Dans le même registre lexical confisqué par l’idéologie gauchisante encore dominante, mon imagination est impuissante à décrire la réaction médiatique ou sociale si un politicien un peu trop hardi s’aventurait à nommer «colons» des étrangers extra-européens s’étant établis en masse illégalement dans certains quartiers du territoire national français. Quel que soit le regard politique critique que l’on peut porter sur les Juifs ayant créé des implantations en Cisjordanie contre la volonté des Arabes qui s’y trouvent majoritairement depuis des siècles, l’appellation de colons - touchant l’antique Judée ou encore Jérusalem - ne paraît pas plus pertinente que s’agissant de migrants illégaux venus du Mali jusqu’en Seine-Saint-Denis. Pour autant évidemment que l’on ait la volonté et le courage d’y réfléchir et de le dire sans être esclaves des mots imposés à notre insu.

À lire aussi Pourquoi la langue française n’est pas le produit d’une «créolisation»

Explorons à présent un autre territoire stratégique : la marche des fiertés. Le mâle blanc qui signe cette chronique ne tire ni honte ni fierté particulière de son hétérosexualité, mais il constate un certain communautarisme etpeut aisément concevoir qu’après tant d’avanies, d’insultes et de persécutions, nombre d’homosexuels considèrent que le combat est loin d’être achevé. Mais il constate également avec consternation que l’extrême gauche LGBT aura réussi à investir jalousement le terrain de cette lutte politique et sociétale et entend, avec l’esprit d’intolérance qui est sa marque, interdire à la droite de se joindre au combat salutaire, ce dont elle devrait se réjouir, si elle était sincère. C’est ainsi que samedi les organisateurs de la marche auront réussi à laisser sur le côté, une organisation de droite dénommée «Éros» sous le prétexte qu’elle serait «d’extrême droite et identitaire». En revanche, une plus grande ouverture d’esprit asymétrique était accordée aux organisations d’extrême gauche. La manifestation marchait en réalité fièrement et extrêmement à gauche contre «l’Internationale réactionnaire». M. Mélenchon y fut reçu avec engouement. Ce qui signifie très clairement que l’homophobie féroce régnant en Iran, au Hamastan ou en Afghanistan n’avait rien de gênant.

Il apparaît donc que pour le mouvement LGBT islamo-woke annexé par le gauchisme, la lutte contre l’homophobie est un cache-sexe qui dissimule le seul combat qui vaille contre le seul Mal qui vaille : le mâle hétérosexuel blanc. Je ne saurais oublier sur ce tableau noir de la radicalisation accélérée les attaques contre les journalistes. C’est ainsi que ceux de Boulevard Voltaire, parce qu’ils sont bien à droite et sans complexes particuliers, ont été violemment agressés, après avoir été reconnus par des militants antifas alors qu’ils couvraient le rassemblement pour Nahel, le 28 juin. Remarquons en passant que l’esprit de corps de certains syndicats de journalistes a l’air de souffrir lors des périodes de grande chaleur.

Il n’est de panorama de cette radicalisation de l’extrême gauche en cours qui ne saurait se terminer sans un regard sur son antisémitisme en ébullition. C’est ainsi que le député européen insoumis, inspecteur du travail, syndicaliste CGT, Anthony Smith aura réussi l’exploit de mettre en danger les membres du groupe Optical Center en postant ce samedi ce message sur X issu d’une information puisée dans quelque officine extrémiste : «Donc le patron d’Optical Center a financé des lunettes et des lentilles pour l’armée israélienne», a-t-il posté sur X. Suivait un émoji d’un vomi et surtout défilait la liste des magasins «de la honte» de l’entreprise sis dans le département de la Marne . Si, par hypothèse hardie, il était répréhensible de fournir des lunettes à des soldats, il convient de savoir que la société fonctionne selon le principe de la franchise et les responsables des boutiques franchisées ne le sont pas des décisions prises par le propriétaire de la marque. À notre époque féroce, le risque pris par pareille rhétorique n’est pas que théorique. Et ici encore la haine du juif moderne ne saurait être découplée de la détestation du blanc.

À la lumière de qui précède, avec ou sans lunettes, il faudrait être myope pour ne pas apercevoir la radicalisation de l’extrême gauche. Deux raisons peuvent l’expliquer : la renonciation implicite à la victoire par la voie légale et électorale et l’attente qui n’a rien d’insensé du Grand Soir à la faveur de troubles dans nos moments troublés. L’autre raison est à trouver dans l’impunité dont elle jouit en dépit de ses excentricités, par la grâce disgracieuse d’un privilège particulier que j’ai peint en rouge. Il n’est pas nécessaire de préciser que ces deux raisons ne sont pas incompatibles mais complémentaires.

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