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FIGAROVOX/CHRONIQUE - Notre chroniqueur dénonce le soutien d’une partie de la gauche à cette dictature islamiste qui voile de force les femmes. Il y voit le signe d’une détestation de l’Occident.
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Il a publié récemment Journal d’un prisonnier (Fayard, 2025). Il est également président d’Avocats sans frontières.
Je ferai grâce à mon lecteur de m’étendre longuement sur mes états d’âme personnels. Pour faire bref, ceux d’un Français juif, fier de voir l’État du même nom assurer, au-delà de son existence, la défense du monde occidental en lieu et place d’autres pays défaillants, mais angoissé pour le sort des siens ici comme là-bas. Je lui épargnerai tout autant une analyse politico-stratégique dans laquelle il ne saurait trouver aucune plus-value particulière. Disons simplement que la dictature iranienne, selon le dernier rapport de l’AIEA, était sur le point de pouvoir acquérir l’arme atomique et que celle-ci, une fois obtenue, lui aurait donné les moyens définitifs de ses ambitions destructrices pour les autres et suicidaires pour elle-même, en harmonie avec sa doctrine politico-religieuse céleste autant que funeste.
Je dirai enfin dans ce trop long préambule que l’incrimination (morale ou juridique, je ne sais) émise par certains contre Israël d’avoir agressé en premier l’Iran en s’en prenant à ses centrales atomiques relève de la plaisanterie sinistre. S’agissant d’une dictature islamiste qui, dès sa prise de pouvoir par l’ayatollah Khomeyni, avait inscrit la destruction de «l’entité sioniste» sur son cahier des charges le plus vénéré. S’agissant plus concrètement d’un pouvoir qui aura armé les bras, aujourd’hui amputés, du Hamas, du Hezbollah et du Jihad Islamique terroristes, précisément pour accomplir cette mission sacrée.
Rappelons ce que soutient cette extrême gauche tellement épargnée par un univers médiatique idéologiquement trop souvent connivent : une dictature sanguinaire qui pend ses homosexuels et voile de force ses femmes
Gilles-William GoldnadelMais j’en viens à mon sujet central qui rejoint ces préoccupations principales dont j’entretiens mon lecteur hebdomadairement. Il s’agit, il l’aura compris, de cette extrême gauche française à qui je prête sans trop d’esprit d’économie depuis des décennies un délire de perversion qui transcende le politique et relève parfois du domaine psychiatrique dans son dernier état wokiste. Cette semaine, l’appui sans complexe de La France insoumise, des communistes et du NPA à la dictature des mollahs dans un combat existentiel avec l’État hébreu illustre, au-delà de toute désespérance, mes analyses telles que je les avais exprimées notamment dans mes Réflexions sur la question blanche (Jean-Claude Gawsewitch, 2011).
Rappelons pour l’analyse ce que soutient cette extrême gauche tellement épargnée par un univers médiatique idéologiquement trop souvent connivent : une dictature sanguinaire qui pend ses homosexuels et voile de force ses femmes. Qui enferme et torture ses opposants. Qui utilise le terrorisme à travers le monde. Qui a dès le premier jour pris en otages des innocents, en ce compris des Français actuellement. Et qui donc, subsidiairement, a juré très solennellement la perte du «petit Satan» juif, le «Grand Satan» américain, leader de l’Occident maudit étant, même pour d’excellents croyants, hors de portée pour l’instant.
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Voilà donc cette République islamique, despotique autant que fanatique, de 90 millions d’habitants, que soutient l’extrême gauche, contre un petit État juif démocratique (fut-il plein de défauts) de 10 millions de citoyens. Preuve est donc déjà scientifiquement rapportée que son soutien aveugle à la cause palestinienne, en ce compris au Hamas islamiste, exprimé officiellement avec emphase pour des raisons morales n’était que la partie d’un tout global. L’extrême gauche française soutient désormais sans grand complexe un potentat islamiste oriental contre un État démocratique occidental. Au passage, et compte tenu de la prégnance de cette extrême gauche au sein de la classe médiatique, on comprend mieux l’immense immunité dont jouit l’État des mollahs malgré ses multiples turpitudes et on la comparera au passage au traitement particulièrement exigeant réservé à son adversaire particulier.
Seul un aveugle ne peut voir la dimension métapolitique, métaphysique et psychologique de ce soutien contre nature : la détestation obsessionnelle de l’Occident judéo-chrétien à qui l’on prête tous les péchés d’Israël par une partie non négligeable de lui-même et qui passe dans les quartiers islamisés par une soumission des Insoumis à la partie la plus violemment islamiste et raciste. Naïf et niais celui qui n’y voit qu’une ruse électoraliste. La dérive wokiste n’étant que la version finale de cette perversion psycho-politique masochiste : la détestation pathologique de l’homme blanc occidental. Encore plus détestable lorsqu’il est déterminé à résister, n’y voyant aucun mal.