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Goldnadel : «Champion mon frère !, l’enthousiasme déplacé d’Emmanuel Macron après la victoire du PSG»

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FIGAROVOX/CHRONIQUE - Les mots du président de la République après le match du PSG en Ligue des champions apparaissent singulièrement déplacés à la lumière des évènements qui ont suivi le match, estime notre chroniqueur.

Dans un style wesh un peu relâché, notre président de la République a publié sur X, après la victoire du Paris Saint-Germain dont le Qatar est propriétaire, le message suivant : « Champion mon frère ! »

Bravo, nous sommes tous fiers. Paris, capitale de l’Europe ce soir.
Je reconnais ne pas être passionné par le ballon rond, mais l’enthousiasme d’Emmanuel Macron m’a paru, indépendamment de la forme de son expression, tout à fait excessif au regard de ce que l’on savait déjà de ce qui se passait à Paris comme dans le reste de la France.

Au moment où ces lignes sont écrites, le bilan humain et matériel d’une nuit de joie mauvaise n’autorise certainement pas la satisfaction, mais plutôt la consternation. À moins que l’on ne pense que la mort à Dax d’un adolescent poignardé à la poitrine en marge des festivités ne compte pour rien, au regard des cinq buts marqués par le PSG ?

Ou que la vie du conducteur d’un deux-roues, percuté par une voiture dans le XVe arrondissement, peut être passée par pertes et profits ? Les quatre Grenoblois grièvement blessés par un conducteur ayant pris la fuite avant que de se rendre ne partagent peut-être pas l’enthousiasme présidentiel. Sans parler d’un policier placé dans un coma artificiel à la suite d’un jet de projectile à Coutances.

À côté de cela, il est peut-être inutile de mentionner les autres policiers blessés et les pillages en règle. La préfecture de police, qui répugne à reconnaître son impuissance, se contentant de dire que cela aurait pu être encore pire, ne réussit pas à masquer ainsi sa triste résignation. Les partis politiques ont adopté leur posture habituelle : le RN, et MM. Ciotti, Dupont-Aignan et Zemmour disant leur indignation, tandis que les gens de gauche demeuraient extrêmement taiseux. Seul l’inénarrable Insoumis Antoine Léaument morigéna franchement ces insupportables violences policières.

La presse convenue partagea longtemps l’enthousiasme présidentiel. Ce ne fut que progressivement que l’audiovisuel public admit en fin de matinée, et au compte-goutte, les drames de la nuit.

Le Monde  lui-même reconnut que « la victoire du Paris Saint-Germain n’éclipse plus » ce que les réseaux sociaux révélaient depuis le début. Voilà les autorités d’occultation condamnées au respect du service médiatique minimum. Et de citer la prompte réaction du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, stigmatisant « ces barbares venus dans Paris commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre ».

Mais comment évoquer cette éclipse de la vérité digne d’Orwell sans expliquer sa dimension idéologique ? Nul ne m’empêchera de dire que cette complaisance pour cette barbarie à visage urbain n’a rien d’innocent dans sa nature xénophile. Nul ne m’empêchera d’écrire que les banderoles brandies à l’intérieur du Parc des Princes, protestant contre « génocide à Gaza  », et les cris de « Fuck Israël » à l’extérieur ne tombent pas du ciel et sont en sinistre harmonie avec les agressions contre les policiers français.

À lire aussi Tirs de mortiers, voitures incendiées et scènes de liesse : le récit de la nuit à Paris après le sacre du PSG en Ligue des champions

Nul ne m’empêchera de faire un lien avec les profanations à la peinture verte, couleur de l’islam, du Mémorial de la Shoah, de son Mur des Justes et d’un restaurant israélien. Nul, enfin, ne m’empêchera de souligner que l’esprit acéré dont pâtit un certain petit État démocratique du Proche-Orient, isolé, agressé et pourtant mis au ban, n’a d’égal que l’indulgence sans limites dont bénéficie un petit émirat richissime, protecteur du Hamas et des Frères musulmans.

Dès lors, la satisfaction d’un homme, dans son style inimitable, qui n’a pas marché contre l’antisémitisme pour ne pas offenser les banlieues, mais qui admoneste Israël plutôt que l’Algérie, a quelque chose de littéralement effrayant. Un soir de gloire, vraiment ?

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