NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le Panthéon de la musique canadienne récompense la carrière prolifique de l’idole québécoise Ginette Reno, qui y sera intronisée lors d’une cérémonie, le 15 mai.
Organisé au Centre national de la musique, à Calgary, par l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement, l'événement rend hommage aux artistes qui ont eu un impact remarquable sur la musique canadienne.
Je me dis : "Ils sentent ma mort!", dit la chanteuse de 79 ans en riant, mais elle n’en est pas moins profondément touchée par cet honneur.
Chaque fois qu’on me donne une médaille ou un honneur, je redeviens une petite fille qui est dans la rue pour chanter, raconte-t-elle avec beaucoup de gratitude.
Ginette Reno se sent privilégiée d’avoir construit sa vie avec ce qu’elle aime le plus au monde, chanter. C'est d’autant plus le cas que, depuis quelques années, la célèbre chanteuse s’est éloignée de la scène publique en raison de son état de santé fragile.
Toutefois, la Québécoise se porte mieux et chantera lors de la cérémonie du 15 mai à Calgary. Elle sera accompagnée de son fils, Pascalin Raynault, avec qui elle partage déjà une grande complicité artistique.
Je suis fière de mon garçon, c’est toujours une grande joie de chanter avec lui, souligne Ginette Reno.

Ginette Reno et son fils, Pascalin Raynault, au micro d'Isabelle Craig en 2017.
Photo : Radio-Canada / Olivier Lalande
Au programme de la soirée figure son succès Je ne suis qu’une chanson, interprété en français et anglais. Cette chanson symbolise, pour elle, une carrière loin d’être terminée.
De nombreux projets à venir
Ginette Reno ne manque pas de projets. Elle s’adonne déjà à l’écriture et aimerait faire un film. Sa nouvelle source d'inspiration est les personnes âgées.
Quand on va souvent dans les hôpitaux, on se rend compte à quel point il y a du monde qui souffre. Puis les vieux… ils sont vieux. Ce sont des choses à accepter et il y a des deuils à faire, énormément de deuils.
Une chose est certaine, Ginette Reno n’arrêtera jamais de chanter. Il y en a d’autres qui chantent assis, je pourrais faire la même chose, imagine l’artiste en évoquant un spectacle fictif qu'elle intitulerait Ginette raconte.
La carrière d'une grande chanteuse
Si Ginette Reno est fière de son parcours, celui-ci a été fort en rebondissements. Selon la chanteuse, le moment décisif de sa carrière est son passage de chansons traduites aux chansons écrites en français pour elle.
Ça a transformé ma vie, ça a apporté une autre dynamique, estime-t-elle.

Ginette Reno lors des festivités de la Saint-Jean de 1975.
Photo : Radio-Canada
Difficile aussi de ne pas comparer la carrière de Ginette Reno à celle de Céline Dion. Je l’enviais, avoue-t-elle. Plus tard dans sa vie, Ginette Reno a fait le bilan et a réalisé que leurs désirs n’étaient pas les mêmes.
Elle, elle voulait devenir la plus grande chanteuse au monde, puis, moi, je voulais juste devenir une grande chanteuse, point. Je n’ai jamais pensé que le monde existait.
Ginette Reno aurait pu être intronisée au Panthéon de la musique canadienne plus tôt, mais son état de santé lui a fait refuser l’offre. Elle affirme que Céline Dion aurait aussi reçu cette offre, mais aurait déclaré qu'elle ne l’accepterait qu’après celle qui l'a précédée.
J'ai trouvé ça joli, j'ai trouvé ça gentil de sa part, très respectueux, souligne Ginette Reno.
L’idole québécoise montera sur la scène du Studio Bell de Calgary jeudi soir, lors de la cérémonie d’intronisation. Elle apposera sa plaque aux côtés de Dan Hill, de Glass Tiger, de Loreena McKennit et de Sum 41, qui sont également intronisés cette année pour leur contribution à l’histoire de la musique canadienne.