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TRIBUNE - Le premier ministre et son gouvernement doivent gouverner quand le président de la République doit arbitrer, détaille l’ancien ministre de la Défense. Aujourd’hui, avec la coexistence des deux suffrages universels nationaux, le président est devenu un acteur du quotidien, au détriment de son autorité, estime-t-il.
Depuis 1965, la France vit une singulière compétition de deux légitimités démocratiques nées de la coexistence des deux suffrages universels nationaux, le suffrage législatif et le suffrage présidentiel. En théorie, le scrutin législatif commande l’essentiel des pouvoirs, comme l’indique l’article 20 de la Constitution, qui rappelle que le gouvernement et son chef, le premier ministre, déterminent et conduisent la politique de la nation. Ce pouvoir n’est en réalité exercé qu’en période de cohabitation conflictuelle. J’en parle d’expérience pour avoir vécu deux de ces trois périodes, Monsieur Chirac et Monsieur Balladur face à François Mitterrand en 1986 puis en 1993. Jacques Chirac a subi, lui, Lionel Jospin, premier ministre durant cinq ans, de 1997 à 2002.
Le pouvoir présidentiel, issu du suffrage universel direct depuis la réforme de 1962, renforcé par celle de 2000 instituant le quinquennat, ne dispose en réalité que de trois pouvoirs majeurs autonomes. L’article 8 lui permet de nommer…