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Géorgie : la loi sur les agents de l'étranger «met en péril» l'adhésion à l'UE, avertit Bruxelles

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Par Le Figaro avec AFP

Il y a 2 heures

La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Kaja Kallas assiste au sommet de sécurité du Dialogue Shangri-La de l’IISS à Singapour, le 31 mai 2025.

La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Kaja Kallas assiste au sommet de sécurité du Dialogue Shangri-La de l’IISS à Singapour, le 31 mai 2025. Edgar SU / REUTERS

Aux yeux de Bruxelles, cette loi représente une «nouvelle action agressive des autorités géorgiennes pour supprimer la dissidence, restreindre les libertés et réduire encore l’espace des activistes, de la société civile et des médias indépendants».

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La nouvelle loi géorgienne sur les «agents de l'étranger», qui entre en vigueur ce samedi, constitue un «grave revers» démocratique qui «met en péril» l'adhésion de la Géorgie à l'UE, a jugé la Commission européenne. Aux yeux de Bruxelles, cette loi représente une «nouvelle action agressive des autorités géorgiennes pour supprimer la dissidence, restreindre les libertés et réduire encore l'espace des activistes, de la société civile et des médias indépendants».

Ce type de loi met «en péril» le processus d'adhésion de la Géorgie à l'UE, ont mis en garde la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, et la commissaire européenne en charge de l'élargissement, Marta Kos, dans un communiqué conjoint. L'UE est «prête à envisager le retour de la Géorgie sur la voie de l'adhésion à l'UE si les autorités prennent des mesures crédibles pour inverser le recul démocratique. La responsabilité incombe uniquement aux autorités géorgiennes», ajoutent-elles.

Un nouveau texte comme une réponse aux controverses

Le Parlement géorgien a récemment adopté un texte sur les «agents de l'étranger» directement inspiré des États-Unis, afin de remplacer une loi très critiquée sur «l'influence étrangère» à l'origine de manifestations massives en 2024. Aux États-Unis, la loi dite Fara oblige toute entité représentant un pays, organisation ou parti étrangers à déclarer ses activités aux autorités. Les autorités géorgiennes présentent ce nouveau texte comme une réponse aux controverses autour de la précédente loi.

Mais des ONG considèrent que cette législation pourrait au contraire être utilisée par le gouvernement pour resserrer encore plus l'étau sur la société civile et l'opposition. En crise politique, la Géorgie est secouée par des manifestations quotidiennes depuis fin 2024. Le mouvement s'est intensifié après que le premier ministre Irakli Kobakhidzé a annoncé fin novembre que son gouvernement ne chercherait pas à ouvrir des négociations d'adhésion à l'UE avant 2028. Le gouvernement au pouvoir, issu du parti Rêve géorgien, est accusé d'un virage autoritaire et de détourner l'ex-république soviétique de son chemin européen pour se tourner vers Moscou.

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