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Le gouvernement du Canada a annoncé ce lundi 30 juin la nomination de 83 nouveaux membres à l’Ordre du Canada, incluant la star mondiale des arts martiaux mixtes Georges St-Pierre. Cette distinction vise à reconnaître l’excellence et le mérite exceptionnel dans divers domaines de la société canadienne. Si certains choix sont sans équivoque, d’autres suscitent des interrogations, notamment lorsqu’ils confirment une dérive idéologique ou une politisation croissante de cette institution honorifique.
Georges St-Pierre : un parcours sans faute au service de l’excellence
Parmi les lauréats, un nom s’impose comme un consensus : Georges St-Pierre. Né à Saint-Isidore, au Québec, l’athlète a porté les couleurs du Canada au sommet du sport mondial en arts martiaux mixtes (MMA). Champion des poids mi-moyens de l’UFC avec neuf défenses de titre, puis champion des poids moyens après une remontée fulgurante, il est souvent cité parmi les meilleurs combattants de tous les temps. Ce palmarès impressionnant s’accompagne d’une conduite exemplaire et d’un comportement humble, loin des stéréotypes du monde du combat.
St-Pierre s’est également illustré hors de l’octogone. Sa fondation, la Georges St-Pierre Foundation, lutte contre l’intimidation chez les jeunes et favorise l’activité physique. Dans un paysage sportif souvent éclaboussé par des controverses, GSP se démarque comme une figure inspirante et irréprochable. Sa nomination à l’Ordre du Canada est donc à la fois symbolique et pleinement justifiée.
Des figures méritantes dans la culture, les sciences et la médecine
D’autres lauréats de cette promotion 2025 méritent également la reconnaissance. Mentionnons notamment :
- Sylvain Martel, pionnier de la nanorobotique médicale, dont les travaux révolutionnent les traitements du cancer.
- Alan Charles Evans, dont la recherche en imagerie cérébrale a permis d’importantes avancées dans la compréhension de maladies dégénératives comme l’Alzheimer.
- Michel Rabagliati, auteur de la série Paul, qui a su faire rayonner la bande dessinée québécoise bien au-delà de nos frontières.
- Marianne Dubuc, autrice jeunesse talentueuse et internationalement reconnue.
Ces personnalités illustrent la diversité des talents canadiens et l’impact concret de leurs œuvres dans leurs communautés ou à l’échelle internationale.
La politisation sanitaire de l’Ordre du Canada
Mais la liste ne se limite pas aux artistes et scientifiques. Deux figures sanitaires controversées durant la pandémie de COVID-19, la Dre Theresa Tam et la Dre Bonnie Henry, ont été nommées officières de l’Ordre du Canada.
Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada jusqu’à sa retraite en juin, a été la figure de proue d’une gestion fédérale jugée opaque, contradictoire, voire autoritaire à certains moments. De son côté, Bonnie Henry, responsable de la réponse sanitaire en Colombie-Britannique, a incarné un ton paternaliste, parfois dissonant, entre la gravité des mesures imposées et leur efficacité réelle.
Que ces figures soient aujourd’hui honorées, alors que les conséquences des politiques sanitaires sur la jeunesse, la santé mentale, les libertés civiles et l’économie ne font l’objet d’aucun bilan rigoureux, laisse une impression troublante : celle d’un pouvoir qui se félicite sans rendre de comptes.
Élise Gravel : l’idéologie woke consacrée par la médaille
Parmi les lauréats, la nomination d’Élise Gravel, autrice-illustratrice pour enfants, mérite une critique plus soutenue. Déjà au cœur d’une controverse en 2023 lorsqu’elle avait été défendue unanimement par l’Assemblée nationale contre la censure de ses ouvrages dans certaines écoles américaines, Gravel incarne une forme de militantisme social inséré dans la littérature jeunesse. Son œuvre est loin d’être neutre ou universelle.
Dans son livre Le rose, le bleu et toi, Gravel expose des enfants d’âge préscolaire à des concepts complexes et hautement controversés tels que la fluidité du genre, l’usage de néopronoms comme « iel » ou « ielle », et la remise en question de la réalité biologique des sexes. Elle y explique qu’on peut être « les deux [sexes] en même temps ou aucun des deux », et présente des scènes de nudité schématisée, jugées inappropriées pour de jeunes enfants dans plusieurs juridictions. Cette œuvre prétend aborder les stéréotypes de genre mais sert plutôt de véhicule à une idéologie militante.
Gravel a aussi produit un ouvrage sur les « fausses nouvelles », où elle inculque aux enfants de six ans l’importance de « vérifier leurs sources ». Si cette approche peut paraître louable en apparence, elle masque en réalité une tentative de modeler les réflexes cognitifs des enfants dans une direction très précise, où les institutions dominantes (médias traditionnels, discours scientifiques officiels, etc.) sont sacralisées et où la pensée critique indépendante est dévalorisée sous prétexte de lutte contre la désinformation.
Récompenser une autrice qui injecte ainsi des idéologies complexes et polarisantes dans la tête de lecteurs à peine capables de lire constitue un précédent inquiétant. Le fait qu’Élise Gravel soit honorée comme « modèle culturel » en dit long sur l’orientation actuelle des cercles décisionnels qui décernent ces distinctions.
Entre légitimation et récupération : une institution à préserver
L’Ordre du Canada devrait être un espace au-dessus de la mêlée partisane et idéologique, consacré à la reconnaissance de l’excellence, de la contribution durable et du service désintéressé. Or, en multipliant les nominations à des figures politiques (comme Marc-André Blanchard, nouveau chef de cabinet de Mark Carney), à des gestionnaires de crise non évalués, ou à des militantes culturelles à l’agenda bien défini, l’Ordre se transforme peu à peu en outil de consécration idéologique et en miroir des rapports de pouvoir du moment.
L’honneur décerné à Georges St-Pierre reste lumineux, incontestable. Mais autour de lui, trop de médailles semblent désormais distribuées en fonction des courants dominants, de l’orthodoxie politique et de la validation entre pairs. Pour que cette institution conserve son prestige, elle devra résister à la tentation de devenir un simple baromètre du progressisme institutionnel.