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Georges Kuzmanovic et Florent Stumm : "Il est évident qu’en 2005 les 'nonistes' avaient raison"

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Georges Kuzmanovic, rédacteur en chef de Fréquence Populaire, ainsi que Florent Stumm, secrétaire général de la République souveraine, reviennent vingt ans après 2005 sur l'adoption du traité constitutionnel européen ainsi que sur la politique menée par l'Élysée, à l'encontre du peuple français.

Il y a vingt ans, François Hollande et Nicolas Sarkozy posaient ensemble à la une de Paris Match pour incarner la campagne en faveur du oui à une « constitution européenne », avec l’aide des médias et des institutions, annonçant la synthèse macronienne et l’actuel pouvoir minoritaire qui se généralise en Europe.

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Pour leur faire face, une efflorescence d’initiatives tant de droite que de gauche avaient permis de contrer la pensée unique et d’emporter la victoire éclatante de 55 % pour le non. Vingt ans après, à cause de la trahison du traité de Lisbonne approuvée par un Parlement violant l’esprit de la Constitution, la France a continué sur le chemin qui avait été refusé par les Français.

La démocratie, un jeu de petits chevaux

Toutes les critiques de la construction européenne qui avaient convaincu les citoyens se sont avérées justes : réduction de la démocratie à un jeu de petits chevaux sans enjeu, désindustrialisation, paupérisation généralisée à l’exception d’une infime minorité de capitalistes, destruction des services publics. À cela s’ajoute une dette publique abyssale creusée par les aides aux entreprises compensant le déséquilibre de l’euro, un risque de guerre avec la plus grande puissance nucléaire du monde et la soumission prévisible devant un hégémon américain pourtant devenu un racketteur sans vergogne.

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Profitant du Covid et de la guerre en Ukraine artificiellement prolongée contre l’intérêt même du peuple ukrainien, la fédéralisation s’accélère. Ursula von der Leyen, avec la complicité d’Emmanuel Macron, étend ses compétences sans le moindre fondement juridique et contre la lettre des traités, comme en matière de santé – avec un fort soupçon de corruption pour l’achat des vaccins –, de liberté de la presse, d’affaires militaires.

La commissaire estonienne Kaja Kallas, sans la moindre légitimité politique, se permet de tancer le chef du gouvernement slovaque Robert Fico sur ses choix diplomatiques. Les peuples n’ont plus voix au chapitre, comme le montre la volonté de la Commission d’imposer l’accord de libre-échange avec le Mercosur contre toutes les familles politiques françaises. Plus grave, la révolte sourde des peuples est réprimée de plus en plus durement à l’aide d’un appareil juridictionnel en pleine dérive.

Le pouvoir du juge

En Roumanie, le Conseil constitutionnel a écarté sans preuve un candidat perçu comme dangereux pour le consensus bruxellois, laissant la place à un autre candidat plus nationaliste, mais moins rebelle. Cette manipulation reçoit la bénédiction de l’Élysée, qui joue manifestement un rôle trouble, et des défenseurs auto-proclamés bruxellois de l’État de droit.

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Ce dernier est en réalité porté en étendard pour mieux le détourner : le pouvoir du juge, étendu sans limite, s’oppose avec de moins en moins de prudence à la loi expression de la volonté générale, au nom d’une interprétation arbitraire de principes tordus sans ménagement.

Bref, il est encore plus évident qu’en 2005 que les « nonistes » avaient raison. Pourtant, paradoxe étrange, jamais la défense de la souveraineté populaire n’a été aussi faible en France parmi les partis politiques installés. Une bonne partie des mouvances qui avaient défendu le non semblent s’être résignées à l’impuissance et à l’abaissement, voire s’être converties à une Union européenne qu’ils croient pouvoir dominer, donc utiliser à leurs fins.

Une Europe des nations libres

Le « souverainisme » est cantonné dans un coin du débat public autour de personnalités controversées qui tombent dans les pièges des médias aux ordres. Il est donc urgent de faire exister une parole de défense de la démocratie en France pour une Europe des nations libres et prospères.

En ce vingtième anniversaire de la dernière expression libre du peuple français, nous voulons réaffirmer en particulier à gauche la nécessité de retrouver l’indépendance pour mener une politique de reconstruction des services publics, de sauvetage de la sécurité sociale, d’équité fiscale et de réindustrialisation.

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C’est le message que porteront Emmanuel Todd, Zoé Konstantopoúlou, Jacques Sapir, Marcel Gauchet, Benjamin Morel, Stéphane Rozès et Henri Guaino, aux côtés de nombreux autres intervenants, lors de cette journée exceptionnelle, intitulée « Au NON de la France ».

Un nouveau printemps des peuples

Alors que d’autres forces en Europe s’affirment dans cette direction, telles que les partis de Sarah Wagenknecht en Allemagne ou de Zoé Konstantopoúlou en Grèce, il faut réaffirmer qu’une autre Europe est possible, celle d’un nouveau printemps des peuples au service du bien-être de tous et non de l’enrichissement exponentiel de quelques-uns. C’est tout le sens de la journée organisée par République souveraine le 29 mai 2025 « Au NON de la France » à Paris, où nous espérons vous retrouver nombreux.

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