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Une intervention de police a fait cesser début mai les travaux d’installation d’un lieu de culte entamés sur un terrain privé, à Machecoul-Saint-Même.
Passer la publicité Passer la publicitéUn tracteur était déjà en train de terrasser le terrain. Le mardi 6 mai, à Machecoul-Saint-Même, les prémices d’un chantier inattendu ont suscité l’interrogation des habitants de cette bourgade de près de 7600 habitants, située à une vingtaine de kilomètres de Nantes (Loire-Atlantique). Du jour au lendemain, des travaux ont débuté sur un lopin de terre qui n’attendait, jusqu’alors, aucune construction. Il s’agissait d’un projet d’église évangélique, porté par des membres locaux de la communauté des gens du voyage. Un chantier lancé sans feu vert des autorités.
Alertée, la mairie a dépêché la police municipale pour faire arrêter les travaux. La collectivité avait été mise au courant l’année dernière du projet ecclésial, qui lui avait été présenté par une famille fraîchement convertie, accompagnée de deux pasteurs évangéliques. «Nous leur avons signifié qu’un tel dossier est soumis à un avis de la préfecture», indique au Figaro le maire de Machecoul, Laurent Robin (DVC), pas opposé à une installation - sous conditions - du lieu de culte sur la commune. «Nous devons cependant concilier la demande légitime de l’installation de ce lieu de culte avec les règles d’urbanisme, tout en prenant en compte l’acceptation sociale de ce projet», précise-t-il.
Une tentative de «passage en force»
Et pour cause, le projet des gens du voyage a fait bondir les éventuels futurs voisins de l’église évangélique. «Quand nous avons vu les travaux, nous sommes allés nous interposer physiquement, mon épouse et moi. Il était hors de question de laisser faire ce passage en force», témoigne Thierry Maugendre, propriétaire d’un centre de soins pour chevaux. Voisin du terrain des gens du voyage, le physiothérapeute animalier entendait prévenir la défiguration du site naturel par l’installation des huit Algeco acquis par les voyageurs. «L’église disposerait de 150 places assises. Avec trois messes hebdomadaires, plus les éventuelles foules des mariages ou des baptêmes, on risquerait de connaître un nombre important d’allées et venues alors qu’il n’existe pas le moindre parking à proximité», complète-t-il.
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Approchés par nos confrères du Courrier du Pays de Retz, les voyageurs machecoulais à l’origine du projet, et propriétaires du terrain, assurent avoir sollicité la préfecture de Loire-Atlantique voilà huit mois, sans avoir jamais reçu de retour. L’installation d’une église sur la commune leur éviterait d’incessants et coûteux allers-retours à Saint-Nazaire ou dans l’agglomération nantaise. Joints le 27 mai par Le Figaro, les services préfectoraux indiquent ne pas avoir été saisis, à ce jour, au sujet de l’installation d’une église évangélique à Machecoul-Saint-Même.
En cas de validation par la préfecture, l’emplacement retenu pour l’église devrait être déplacé vers un site plus approprié, à déterminer. «La famille à l’origine du projet est intégrée de très longue date dans la commune. Elle est sédentarisée et n’a jamais posé problème», note le maire de Machecoul, en précisant qu’il n’acceptera «aucun amalgame» entre ce projet cultuel lancé par des habitants de la commune et les agissements attribués à d’autres groupes de gens du voyage. En attendant, ces derniers vont continuer de payer des frais de gardiennage pour les Algeco censés devenir les premières briques de leur église machecoulaise.