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Par Le Figaro avec AFP
Il y a 36 minutes
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) assure qu’à sa demande, Israël «a accepté d’augmenter le nombre de points de distribution pour desservir l’ensemble de la population de Gaza.»
Passer la publicité Passer la publicitéUne ONG, créée de toutes pièces et soutenue par les États-Unis, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), a annoncé mercredi qu'elle entendait commencer à distribuer de l'aide dans la bande de Gaza assiégée par Israël d'ici la fin du mois de mai.
Plus aucune aide humanitaire n'est entrée depuis le 2 mars dans le territoire palestinien, pourtant vitale pour les 2,4 millions de Gazaouis qui y habitent, et nombre d'organismes, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d'une «famine de masse» si le blocus de l'aide par l'armée israélienne se poursuit.
Peu de choses sont connues sur cette fondation dont le siège est enregistré depuis février à Genève, mais les États-Unis avaient apporté leur caution la semaine dernière à cette initiative, sans dévoiler toutefois s'ils y contribuaient de façon directe.
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«Une réponse humanitaire efficace doit inclure l’ensemble de la population civile»
L'annonce du lancement des opérations d'aide d'ici la fin du mois fait suite «à des discussions avec des responsables israéliens visant à permettre l'acheminement d'une aide transitoire à Gaza dans le cadre des mécanismes existants pendant que la construction des sites de distribution sécurisés de la GHF est achevée», a indiqué la Fondation dans un communiqué.
La Fondation assure, en outre, qu'à sa demande Israël «a accepté d'augmenter le nombre de points de distribution pour desservir l'ensemble de la population de Gaza, et de trouver des solutions pour la distribution de l'aide aux civils qui ne sont pas en mesure d'atteindre un point de distribution». Elle prévoit la distribution de près de 300 millions de repas pour une période initiale de 90 jours.
«Le GHF insiste sur le fait qu'une réponse humanitaire efficace doit inclure l'ensemble de la population civile de Gaza» et dit avoir demandé à Israël d'identifier et de sécuriser «un nombre suffisant d'emplacements dans le nord de la bande de Gaza capables d'accueillir les opérations du GHF», selon une lettre de son directeur exécutif, Jake Wood, adressée aux autorités israéliennes et que la Fondation rend publique. «L'accès inadéquat aux zones nord risque d'exclure une partie importante de la population de l'aide vitale et de violer notre obligation de fournir un accès équitable», a-t-il écrit.
«La situation sur le terrain exige une action urgente»
L'organisme précise, enfin, que si des déplacements de population sont jugés nécessaires en raison d'opérations militaires, «ils doivent être temporaires, volontaires et uniquement pour des raisons de sécurité». La Fondation dit reconnaître qu'«il s'agit d'un calendrier serré, mais la situation sur le terrain exige une action urgente».
Le 18 mars, l'armée israélienne a rompu une trêve de deux mois et repris son offensive à Gaza, s'y emparant de vastes secteurs. La Défense civile palestinienne a recensé mercredi au moins 80 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza. Le Hamas a de son côté appelé le président américain Donald Trump à «poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre», déclenchée par l'attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.