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Au-delà des dizaines de milliers de civils tués de diverses manières depuis octobre 2023 par l’Etat israelien (des dizaines de personnes meurent encore chaque jour), il y a aussi, même si c’est évidemment bien secondaire, un désastre patrimonial.
Dans un rapport publié cette semaine, la commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU, créée le 27 mai 2021 et chargée d’enquêter dans le territoire palestinien, occupé selon les termes de l’ONU, – y compris Jérusalem-Est -, et en Israël, a conclu que l’État hébreu s’est livré « à des destructions systématiques » de sites culturels, religieux et éducatifs dans la bande de Gaza. Parmi les actes ayant causé de lourds dommages sur des sites patrimoniaux, plusieurs sont qualifiés de « crimes de guerre ».
epuis le 7 octobre 2023, « les forces israéliennes ont endommagé des sites culturels et religieux à Gaza (…) En février 2025, la Banque mondiale a estimé que 53 % des sites classés au patrimoine avaient été endommagés ou détruits. Parmi eux figuraient certains des sites culturels et religieux les plus importants de Gaza », souligne la commission d’enquête dans son rapport présenté à la 59e session du Conseil des droits de l’homme le 17 juin 2025.
Parmi les dix sites étudiés en détail dans le rapport, figurent plusieurs symboles du patrimoine de Gaza, dont l’église orthodoxe grecque Saint-Porphyre. Cible d’une frappe en octobre 2023, elle a été touchée de nouveau en août 2024, qui aurait fait 19 morts et plusieurs blessés.
D’autres lieux emblématiques ont également été détruits, comme la grande mosquée Al-Omari, construite au XIIIe siècle, le musée du Palais du Pacha, construit au XIIIe siècle et le bain des Samaritains, deuxième plus vieux bâtiment de Gaza. « Ces attaques visaient des biens civils sans justification militaire apparente », tranche la commission, qui dénonce aussi la disparition ou le vol d’artefacts précieux, comme à l’hôtel Al-Mat’haf ou au musée de l’Université Al-Israa. […] (source et suite Le Figaro)