Publié le 23/05/2025 à 20:00

Le gouvernement israélien multiplie les propos désobligeants, voire franchement hostiles, contre la France, en raison de ses critiques maintes fois répétées sur la conduite de la guerre à Gaza. On pourrait croire les deux pays au bord de la rupture diplomatique. Qu’en est-il vraiment ?

Dialogue de sourds ? Ou brouille durable ? Dernier exemple en date de la guerre des mots entre Paris et Jérusalem, la déclaration du chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, après le meurtre de deux diplomates israéliens à Washington le 22 mai : « Il existe un lien direct entre l'incitation à la haine antisémite et anti-israélienne, et ce meurtre ». Une incitation qui serait selon lui « également le fait de dirigeants et de responsables de nombreux pays et organisations internationales, particulièrement en Europe ».