NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le soleil brille et fait grimper le thermomètre. Les terrasses sont prises d'assaut par les clients qui viennent boire un verre ou savourer un repas. Pour le moment, l'odeur de tabac peut encore flotter. Allumer une cigarette reste autorisé à l'extérieur des établissements. Mais ce geste va bientôt disparaître du paysage.
Le nouveau gouvernement a prévu plusieurs mesures pour lutter contre le tabagisme et arriver à une génération sans tabac. Après l'interdiction de fumer à l'intérieur, c'est en terrasse que les fumeurs ne pourront plus tirer de taffes. Depuis le 1er janvier 2025, il est interdit de fumer à moins de 10m d'une école, d'un hôpital, d'un terrain de sport, d'une plaine de jeu tout comme dans les zoos et les parcs d'attractions. Tout produit de tabac est désormais caché dans les commerces qui peuvent encore en vendre depuis le 1er avril.
Les terrasses des cafés et des restaurants sont pour le moment en sursis. Mais le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) n'a pas oublié sa volonté d'étendre un peu plus l'interdiction de fumer. "C'est dans l'accord de gouvernement. Il n'y a pas encore de date de mise en œuvre. On y travaille mais il faut encore se mettre d'accord sur les détails de la mesure avec les partenaires de coalition. Il y a des procédures à suivre", nous indique son cabinet.
Près de 70% de nos lecteurs sondés estiment que bannir la cigarette des terrasses est une bonne mesureLes modalités ne sont pas encore arrêtées. Il semble néanmoins fort probable que 2025 soit le dernier été pour les fumeurs de fumer ou de vapoter tout en profitant des rayons du soleil un verre à la main. "Un atterrissage fin d'année ou début 2026 semble plus réaliste", termine le cabinet du ministre.
Du côté de l'HoReCa, tant qu'il n'y a pas d'obligation, on ne se précipite pas pour faire disparaître anticipativement mégot et vape. "Rien ne change pour le moment. Personne n'a pris de mesure et chaque exploitant fait comme il veut", indique Matthieu Léonard, président de la fédération Horeca Bruxelles.
Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.