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Abbo Yero, fondateur du FSNC Cameroun, démissionne avec fracas le 9 juillet 2025. Dans une lettre cinglante, il dénonce l’auto-déclaration d’Issa Tchiroma Bakary comme candidat présidentiel 2025 sans consultation des instances du parti. Cette défection majeure révèle une crise profonde au sein du Front Social Nationaliste Camerounais, fragilisant davantage les ambitions politiques de l’ancien ministre.
Une démission qui fait trembler le FSNC
La lettre d’Abbo Yero ne mâche pas ses mots. Le fondateur du FSNC qualifie la démarche d’Issa Tchiroma Bakary de « violation flagrante des textes de base » et de « coup fatal aux valeurs démocratiques ».
« J’ai décidé en toute âme et conscience de démissionner du FSNC avec effet immédiat », écrit-il dans sa correspondance adressée au Président National. Cette démission intervient après un « curieux silence » face aux multiples appels à un retour aux idéaux démocratiques.
Abbo Yero, membre du Bureau politique et du Comité central, ancien Président national du Mouvement des Jeunes du FSNC, représente une figure historique du parti. Son départ constitue un séisme politique majeur.
Un autre Vice Président abandonne le navire
Parallèlement à cette démission retentissante, un autre Vice Président du FSNC aurait également lâché Issa Tchiroma Bakary. Selon nos informations, il s’agirait d’un délégué départemental de l’emploi et de la formation professionnelle, récemment impliqué dans une affaire de mœurs.
Cette double défection révèle l’ampleur de la crise interne qui secoue le FSNC. Les cadres historiques du parti semblent rejeter massivement la stratégie politique adoptée par Issa Tchiroma Bakary.
« Ce scandale monumental restera à coup sûr gravé éternellement dans la conscience collective de la postérité socio-politique de notre pays », prévient Abbo Yero dans sa lettre de démission.
Ces départs successifs fragilisent considérablement les ambitions présidentielles d’Issa Tchiroma Bakary pour 2025, dans un contexte politique camerounais déjà tendu.
Le FSNC parviendra-t-il à surmonter cette crise de leadership qui menace son unité ?