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URGENT – Renault s’engage dans la production de drones militaires en Ukraine : un partenariat stratégique pour la France et Kiev
Publié le 8.6.2025 à 18h50 – Par Élise Delacroix – Temps de lecture 4 mn
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URGENT – Le constructeur automobile français Renault va produire des drones militaires en Ukraine, confirmant ainsi les annonces du ministre des Armées Sébastien Lecornu sur un partenariat inédit entre une grande entreprise française et Kiev. Une décision qui marque un tournant dans la coopération industrielle et militaire entre l’Europe et l’Ukraine en pleine guerre contre la Russie.

Un partenariat « gagnant-gagnant » pour la France et l’Ukraine
Vendredi dernier, le ministre Sébastien Lecornu avait évoqué un accord historique : « une grande entreprise produisant des voitures françaises » s’allierait à une PME de défense française pour fabriquer des drones directement sur le sol ukrainien. Sans nommer Renault à l’époque, le ministre qualifiait cette collaboration de « gagnant-gagnant », soulignant son importance stratégique.
Ce dimanche, France Info a révélé que le constructeur automobile Renault était bien l’entreprise concernée. Contacté par les médias, le groupe n’a pas démenti l’information, mais s’est abstenu de tout commentaire officiel pour l’instant.
Une production près du front, pour l’Ukraine… et l’armée française
Les lignes de production seront installées « à quelques dizaines ou centaines de kilomètres du front », selon les sources. Ces drones, dont les modèles restent à préciser, serviront en priorité l’armée ukrainienne, mais Sébastien Lecornu a confirmé qu’ils équiperaient aussi les forces françaises pour un entraînement tactique aligné sur les réalités du terrain.
Cette décision intervient alors que l’Ukraine prévoit d’utiliser 4,5 millions de drones en 2025, responsables de 70% des destructions de matériel russe. La France, qui ne dispose que de quelques milliers de drones, cherche à combler son retard en s’inspirant de l’expertise ukrainienne.
Pourquoi Renault se lance dans les drones ?
Ce projet s’inscrit dans une double dynamique :
- Soutenir l’Ukraine face à l’offensive russe, notamment après la récente attaque dans la région de Dnipropetrovsk.
- Diversifier les activités de Renault, dont les ventes automobiles en Europe ont chuté de 12% depuis 2020.
Une collaboration risquée
Si l’implantation en zone de guerre comporte des risques opérationnels, elle permet aussi à la France de moderniser sa défense tout en renforçant l’industrie ukrainienne. Un modèle qui pourrait inspirer d’autres pays européens, comme la Finlande ou les Pays-Bas, déjà engagés dans des projets similaires.
« Un projet ambitieux, mais des risques réels »
Notre inquiétude concernant la vulnérabilité de l’usine face aux frappes russes est légitime. Effectivement, l’Ukraine subit des attaques constantes sur ses infrastructures industrielles et une usine produisant des drones militaires deviendrait une cible prioritaire pour Moscou. Cependant, plusieurs éléments méritent d’être pris en compte :
- Localisation sécurisée : Si l’implantation est prévue à l’ouest de l’Ukraine (comme près de Liv), loin du front, les risques de destruction immédiate diminuent. Les sites critiques ukrainiens sont déjà dispersés et protégés.
- Stratégie de résilience : Kiev a développé des méthodes de production décentralisées (ateliers mobiles, sous-traitants locaux) pour contourner les frappes. Renault pourrait s’inspirer de ce modèle.
- Enjeu géopolitique : La France et l’UE soutiennent l’Ukraine pour éviter justement un scénario de partition ou de vassalisation par la Russie. Sans aide industrielle et militaire, le pays serait effectivement plus vulnérable.
Sur le risque d’escalade :
- Leur objectif, disent ils, n’est pas de « déstabiliser » la Russie, mais d’aider l’Ukraine à se défendre.
- Une victoire russe créerait un précédent dangereux pour la sécurité européenne (remise en cause des frontières, chantage énergétique accru).
En conclusion :
Le risque existe, je mets 10 euros que l’usine n’en sortira pas un seul, car elle sera détruite avant. Ce gouvernement met en danger la Nation. Mon analyse est pourtant objective, mais à cette allure, on risque d’assister à une répartition de l’Ukraine qui risque d’être un micro état où une colonie de la Russie si les intentions de déstabilisations contre la Russie persiste. Ce partenariat vise certainement à renforcer Kiev pour négocier depuis une position de force, et à prolonger la guerre. Reste à voir si Renault saura concilier efficacité et discrétion.
En résumé : Ce partenariat marque une étape clé dans l’alliance entre l’industrie automobile et la défense, avec Renault en pionnier. Une réponse concrète aux besoins de l’Ukraine, mais aussi un pas vers l’autonomie militaire européenne.
Sources : Reuters, France Info, La Tribune, Euronews