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Timing parfait : le jour où Macron se pavane à Monaco, la commission européenne annonce que la principauté sera placée sur liste noire pour blanchiment d’argent.
Publié le 8.6.2025 à 17h35 – Par Pauline Dupont – Temps de lecture 4 mn
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Le jour où Macron se pavane à Monaco, la Commission européenne annonce que la principauté sera placée sur liste noire pour blanchiment d’argent et financement du terrorisme. On n’invente pas un timing pareil…
Macron et Brigitte en vadrouille à Monaco cerné de gardes du corps. Quand le roi sent que tout s’effondre, il parade.
L’agence touriste à Monaco en mode Blanchiment avant la fin.
BFM rapporte : Macron en visite princière à Monaco : un timing royal pour une liste noire européenne
Quelle élégance, quelle finesse diplomatique ! Alors qu’Emmanuel Macron pose ses semelles vernies sur le Rocher pour la première visite d’un président français depuis Mitterrand en 1984, la Commission européenne s’offre le luxe d’annoncer que Monaco va rejoindre le club très sélect des paradis du blanchiment et du financement du terrorisme. Panama, Corée du Nord, Afghanistan… et maintenant Monaco : la liste noire de l’UE s’enrichit d’une nouvelle perle, juste à temps pour égayer les discussions autour du champagne.

Le timing est si parfait qu’on se demande si Bruxelles n’a pas un sens aigu de la mise en scène. Pendant que Macron serre des mains dorées et admire les yachts, la Commission rappelle que la principauté, malgré ses lois vernies et ses autorités financières fraîchement relookées, reste un paradis pour l’argent sale. L’Autorité monégasque de sécurité financière (AMSF), dirigée depuis mars par Bruno Dalles, ancien patron de Tracfin, n’aura visiblement pas suffi à convaincre. Trop peu, trop tard : Monaco trône désormais parmi les « juridictions à haut risque », un titre qui fera sans doute frémir les milliardaires en quête de discrétion.
Et que dire des efforts monégasques ? Cinq lois adoptées en 2022, une nouvelle autorité créée en 2023, un expert français parachuté en 2025… Tout ça pour finir sur la liste noire, comme un élève qui aurait copié sur son voisin de classe le plus mal noté. Même le GAFI, qui avait gentiment mis Monaco sur liste grise en 2024, semble avoir perdu patience. « Stratégiquement déficient » : voilà le bulletin que Bruxelles colle au Rocher, sous les yeux médusés de Macron.
Cerise sur le gâteau (ou plutôt caviar sur la biscotte), cette décision tombe alors que Monaco est déjà secoué par les révélations de Claude Palmero, l’ancien gestionnaire des biens du prince Albert II. Ce dernier aurait insisté pour que son patrimoine reste « le plus opaque possible », selon des propos qui sentent bon l’optimisation fiscale créative.
Alors, entre les contrôles renforcés sur les banques, les galeries d’art et les commissaires-priseurs, Monaco va devoir faire preuve de transparence. Ou, comme en 2009 après son passage sur la liste grise de l’OCDE, trouver une échappatoire belle et bien monégasque. En attendant, Macron peut toujours profiter de la vue sur le port : les yachts russes gelés font de jolis décors pour une photo officielle… .
Conclusion :
Macron voulait sans doute marquer l’histoire avec cette visite d’État. C’est chose faite : il restera comme le président qui a offert à Monaco son pire coup de pub depuis longtemps. Santé !
Regardez-les, les branquignoles. Bouffis d’arrogance, gonflés de fierté, le regard posé au loin sur la destruction diabolique, de corruption justement, de détournement d’or, d’argent, de meurtres sur la France qu’ils ont orchestrée de main de maître.
Du 16 mai 2007 à ce jour, 18 années de déchéance de la France dont ils sont pleinement coupables.
