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France : Macron dans la compassion au G7 ? « les peuples sont souverains », « ils changent leurs dirigeants par eux-mêmes », le grand retournement de veste ou l’art de la schizophrénie diplomatique

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Macron dans la compassion au G7 ? « les peuples sont souverains », « ils changent leurs dirigeants par eux-mêmes », le grand retournement de veste ou l’art de la schizophrénie diplomatique

Publié le 17.6.2025 à 14h23 – Par Ryan Clarke – Temps de lecture 4 mn

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Macron au G7 : Le grand retournement de veste ou l’art de la schizophrénie diplomatique

Macron nous explique ceci au G7 : « je pense que tous ceux qui croient qu’en frappant avec des bombes depuis l’extérieur, on sauve un pays malgré lui-même ou contre lui-même se sont toujours trompés que les peuples sont souverains, ils changent leurs dirigeants par eux-mêmes et que tous ceux qui ont voulu par le passé changer des régimes par des frappes ou des opérations militaires ont commis des erreurs stratégiques ».

Bon, est-ce qu’il a raison ? Analyse :

Ah, Emmanuel Macron ! Ce caméléon de la Realpolitik qui, selon l’auditoire, peut passer du va-t-en-guerre au pacifiste éclairé en moins de temps qu’il ne faut pour dire « bombe nucléaire ». Ce lundi 16 juin, au G7, le président français a sorti une pépite digne d’un manuel de philosophie pour collégiens : « Je pense que tous ceux qui croient qu’en frappant avec des bombes depuis l’extérieur, on sauve un pays malgré lui-même ou contre lui-même se sont toujours trompés. ». Une déclaration si sage qu’on en oublierait presque ses précédentes sorties sur la nécessité de « ne pas laisser Poutine gagner » ou ses appels à envoyer des troupes européennes en Ukraine.

Macron, le nouveau Gandhi ?

Qui aurait cru que l’homme qui, en 2025, qualifiait encore les actions d’Israël à Gaza de « honte », et soutenait ardemment l’idée de frappes contre l’Iran pour son programme nucléaire, deviendrait soudain le chantre de la non-intervention ? Le même qui, il y a à peine trois mois, envisageait sérieusement une dissuasion nucléaire européenne étendue, nous explique maintenant que les bombardements, c’est mal. Cherchez l’erreur.

La Palestine, un punching-ball rhétorique

Et puis, bien sûr, il y a la Palestine. Macron adore en parler… surtout quand il est à l’étranger. « Je reconnaîtrai l’État de Palestine », clame-t-il solennellement. Pourtant, de retour en France, cette reconnaissance reste aussi tangible qu’un mirage dans le désert. Un double discours si prévisible qu’on se demande si l’Élysée n’emploie pas un clone pour les sommets internationaux.

La vidéo complète ci-dessous et le passage de Macron a partir de 6:30.

Macron aurait-il dit encore une fois une bêtise ?

La réaction de la Première ministre italienne sur ce qu’il lui a dit en plein sommet du G7 en dit long.

G7 : La métamorphose opportuniste

Le G7, c’est un peu la zone de confort où Macron peut jouer les sages sans conséquence. Entre deux photos avec Ursula, Merz (ou Trump, selon l’humeur de ce dernier), il pond des phrases creuses sur la « souveraineté des peuples », lui qui nous asphyxie avec l’Europe, plus d’Europe, sa mondialisation à outrance depuis sept ans, tout en signant des accords militaires avec l’Arabie saoudite. La schizophrénie atteint des sommets quand, dans la même semaine, il appelle à « ne pas frapper l’Iran » tout en soutenant les frappes israéliennes contre Téhéran.

Conclusion : Macron, ou l’art de dire tout et son contraire

Alors, a-t-il raison ? Techniquement, oui. Moralement, c’est une autre histoire. Car derrière ces belles paroles se cache un calcul politique froid : plaire aux pacifistes un jour, aux faucons le lendemain. Macron n’a pas changé d’avis, il a juste compris que, pour survivre, il faut être tout pour tout le monde en « même temps ». Et si demain, une frappe aérienne redevient à la mode, nul doute qu’il trouvera une nouvelle citation pour la justifier et repartir en guerre.

Question finale :

« Macron est-il un idéaliste converti ou un cynique qui ajuste son discours au vent ? ». À vous de juger.

PS : Demain, il dira peut-être l’inverse. Restez branchés.

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