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"Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître", a expliqué la ministre de la Santé et des Familles, Catherine Vautrin, dans une interview publiée par le quotidien régional Ouest-France sur son site internet.
Le non-respect de l'interdiction "pourra engendrer une contravention de 4ème classe, soit 135 euros", précise Mme Vautrin, qui estime que la liberté de fumer "s'arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur".
La ministre indique que le périmètre d'interdiction autour des écoles sera précisé dans le décret de mise en œuvre.
"Nous sommes en train de le déterminer avec le Conseil d'État, et nous ferons confiance aux élus pour le mettre en place de façon pragmatique", poursuit Mme Vautrin.
Les collèges et les lycées sont aussi concernés par l'interdiction, pour éviter notamment que "collégiens et lycéens ne fument devant leur établissement".
L'interdiction ne concerne pas les terrasses des cafés, ni les cigarettes électroniques.
Une cigarette sur trois consommée en Belgique vient du marché noir : "l'État perd des recettes, les organisations criminelles engrangent des profits"La ministre de la Santé veut en revanche parvenir à "baisser le taux de nicotine autorisé" dans ces produits, et "réduire le nombre d'arômes".
"J'ai besoin des avis scientifiques et techniques pour fixer les détails" de ces mesures, prévues pour entrer en vigueur "d'ici la fin du premier semestre 2026", explique-t-elle.
La généralisation des espaces sans tabac, telle qu'annoncée par Mme Vautrin, fait partie des mesures énoncées dans le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, présenté par le ministre de la Santé de l'époque, Aurélien Rousseau, avec pour ambition de "relever le défi d'une génération débarrassée du tabac dès 2032".