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France : La France et les ayatollahs iraniens : une histoire d’amour hypocrite, d’exils dorés et de retournements de veste, de Khomeini à Khamenei, la France a toujours joué un double jeu en Iran.

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La France et les ayatollahs iraniens : une histoire d’amour hypocrite, d’exils dorés et de retournements de veste, de Khomeini à Khamenei, la France a toujours joué un double jeu en Iran.

Publié le 20.6.2025 à 09h57 – Par Andrei Kuznetsov – Temps de lecture 7 mn

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Nous pourrions commencer avec ce titre issu du site Historia à lire bien entendu pour comprendre l’hypocrisie et les manipulations géopolitiques ambiantes depuis 50 ans : Iran : la France a-t-elle trahi le chah en accueillant Khomeyni ?, mais nous allons développer l’hypocrisie Française actuelle en 2025 au regard des actualités.

En 1978, la France jouait déjà un double jeu en Iran. D’un côté, elle soutenait officiellement le Shah, dictateur pro-occidental… et de l’autre, elle accueillait son pire ennemi, l’ayatollah Khomeini, dans un confortable exil près de Paris. Hypocrisie ? Realpolitik ? Les deux, mon capitaine. Retour sur une trahison qui a façonné l’Iran d’aujourd’hui.

L’Iran n’a eu de cesse que de rechercher une seule chose ? : De la reconnaissance internationale, tout comme la Russie et d’autres pays, sous l’écrasante domination occidentale.

La France, l’UE et les USA : Champions du Monde de l’Hypocrisie Géopolitique (Médaille d’Or du Double Jeu)

L’ayatollah Khomeyni. (Gilbert UZAN/GAMMA-RAPHO)

Ah, la Grande Nation ! Ce phare de la démocratie, ce modèle de vertu géopolitique… qui a accueilli Khomeini à Neauphle-le-Château en 1978 pour mieux « soutenir la liberté iranienne ». Quel touchant humanisme ! Sauf que, comme d’habitude, derrière les grands discours se cachent des calculs sordides. La France, fidèle à sa tradition, a collaboré avec tous les régimes iraniens qui l’arrangeaient, du Shah au clergé révolutionnaire, avant de jouer les vierges effarouchées quand le monstre qu’elle a aidé à créer lui montre les dents.

Et que dire de l’Union européenne et des États-Unis, ces parangons de la Realpolitik ? Leur stratégie est d’une simplicité désarmante :

  1. Identifier un « méchant » (de préférence un dictateur, mais un mouvement islamiste fera l’affaire s’il est anti-communiste).
  2. Le financer discrètement (parce que les rebelles « modérés », ça n’existe que dans les communiqués de presse).
  3. Faire semblant d’être surpris quand ça dégénère (cf. les Talibans, Daesh, ou le Hamas).
  4. Pleurer en victimes quand leurs créatures leur pètent à la gueule.

Exemple n°1 : l’Iran. 1978 : La France, terre d’accueil… et de calculs géopolitiques

En octobre 1978, quand l’ayatollah Khomeini, viré d’Irak, cherche un endroit pour continuer sa révolution depuis l’étranger, où atterrit-il ? En France, pardi ! Pas dans un camp de réfugiés, non : dans une jolie maison de Neauphle-le-Château, près de Paris. Pendant quatre mois, il y enregistre ses discours, reçoit des journalistes et prépare son grand retour en Iran.

La France savait-elle ce qu’elle faisait ? Bien sûr que oui. Mais à l’époque, entre le pétrole, les contrats industriels et la lutte contre l’influence soviétique, on trouvait toujours une bonne raison de soutenir un islamiste radical… tant qu’il déstabilisait un régime qui ne nous aimait pas.

Exemple n°2 : la Palestine.
La France et les USA adorent « soutenir la démocratie »… sauf quand elle élit le Hamas fabriqué de toutes pièces par les sionistes directement en 2006 ? Du coup, on préfère armer le Fatah (plus docile) et s’étonner que les Palestiniens aient la mémoire longue.

Exemple n°3 : le Congo, le Rwanda, la Libye…
La liste est trop longue pour cet article, mais retenons ceci : « L’Occident ne choisit jamais ses alliés pour leur moralité, mais pour leur utilité. » Et quand ça tourne mal ? On accuse Poutine, l’Iran, ou le « terrorisme islamiste » (sans jamais mentionner les armes livrées « par erreur »).

Le clou du spectacle ? Les médias français, gardiens auto-proclamés de la vérité, qui nous serinent aujourd’hui, après la Russie, que « l’Iran est l’axe du Mal »… alors qu’hier, ils filtraient les interviews de Khomeini avec un sourire complice. La « diplomatie française », un mélange de cynisme et d’amnésie sélective.

2010-2024 : La France, championne du double langage

Aujourd’hui, la même France qui a offert un micro à Khomeini dénonce l’Iran comme un « État voyou », soutient les sanctions et s’indigne des violations des droits humains à Téhéran. Le cynisme, quand tu nous tiens… Les femmes voilées sont toujours les mêmes, rien n’a changé depuis Khomeini, à part que sous Khameini, ils ont eu le temps de comprendre l’occident des sionistes et de se préparer au pire, justement, connaissant les oiseaux, ce qui déplaît justement aux colonialistes sionistes occidentales.

Pire : quand des opposants iraniens demandent l’asile politique en France, on les accueille à coups de discours humanistes… mais on continue de négocier en douce avec le régime des mollahs pour éviter de perdre des marchés. La Realpolitik, ce grand sport français.

Khomeini vs Khamenei : le guide suprême et son héritier, deux visages de l’Iran islamique

1. Khomeini (1902-1989) : le père de la révolution

  • Qui ? Rouhollah Khomeini, fondateur de la République islamique d’Iran en 1979.
  • Son rôle ? Théoricien du « Velayat-e Faqih » (gouvernement des religieux), il a transformé l’Iran en une théocratie chiite.
  • Son exil ? Expulsé d’Iran en 1964, il a vécu en Turquie, en Irak, puis en France (1978-1979) avant de revenir triomphalement lors de la révolution.
  • Sa marque ? Anti-occidental, anti-Israël, il a lancé la fatwa contre Salman Rushdie et mené la guerre Iran-Irak (1980-1988).

2. Khamenei (1939-aujourd’hui) : le successeur pragmatique

  • Qui ? Ali Khamenei, président de l’Iran (1981-1989) puis Guide suprême depuis 1989.
  • Son rôle ? Moins charismatique que Khomeini, il a consolidé le pouvoir des Gardiens de la Révolution et des factions ultra-conservatrices.
  • Son exil ? Jamais exilé (contrairement à Khomeini). Emprisonné sous le Shah, il est resté en Iran.
  • Sa marque ? Plus réaliste politiquement, il a permis des négociations nucléaires (accord de 2015) tout en réprimant violemment les contestations (2009, 2022). Bizarre comme Macron et les gilets Jaune ? avec ses compères de l’époque « vous avez choisi votre camp » un certain préfet et un certain Castaner, pourtant pas Ayatollah, mais qui ont bien suivi leur « Guide suprême Macron ».

Leurs différences clés

AspectKhomeiniKhamenei
RôleRévolutionnaire, idéologueDirigeant institutionnel
ExilOui (Irak, France)Non (toujours en Iran)
Relations avec l’OccidentHostilité totalePragmatisme (négociations possibles)
StyleCharismatique, intransigeantDiscret, bureaucratique
PostéritéMythe fondateurMainteneur du système

Pourquoi la France a accueilli Khomeini ?

En 1978, Paris voyait en lui :
Un moyen de déstabiliser le Shah (allié des USA, mais impopulaire).
Un contrepoids à l’URSS (la peur du communisme primait sur l’islamisme).
Un exilé « contrôlable » (erreur de jugement : une fois au pouvoir, il a viré anti-français).

Ironie de l’histoire : La France a aidé un homme qui allait créer un régime qu’elle combat aujourd’hui.

Deux hommes, un même système… mais des méthodes différentes

  • Khomeini = le prophète armé, intransigeant.
  • Khamenei = l’administrateur froid, qui gère l’héritage.

La France, elle, a joué les pyromanes… et aujourd’hui, elle crie au feu.

Et l’UE et les USA dans tout ça ?

Ils ne font pas mieux. Les mêmes qui ont armé Saddam Hussein contre l’Iran dans les années 80 sont aujourd’hui les grands défenseurs des « manifestants pour la démocratie ». Les mêmes qui ont soutenu les islamistes afghans contre l’URSS se plaignent maintenant du terrorisme.

La stratégie occidentale en trois étapes :

  1. On finance un mouvement extrémiste (parce que « l’ennemi de mon ennemi est mon ami »).
  2. Quand ça dérape, on fait semblant de découvrir le problème.
  3. On bombarde en criant « liberté ! » (tout en gardant un œil sur les réserves de pétrole).

La France, l’hypocrisie en héritage. Aujourd’hui c’est Khamenei ? donc de Khomeini à Khamenei, la France a toujours joué un double jeu en Iran. Hier, elle accueillait un révolutionnaire islamiste. Aujourd’hui, elle sermonne le régime qu’il a créé.

Demain ? Elle trouvera sans doute une nouvelle excuse pour soutenir un autre dictateur… avant de prétendre, quelques années plus tard, qu’elle « ne savait pas ».

Conclusion :
La prochaine fois qu’un Macron, Merz, Starmer, Trump, et surtout Netanyahu le boucher du Moyen-Orient viendra nous parler de « défense des valeurs », rappelons-leur que leur jeu favori est « Pandore Box » : ils ouvrent, le chaos sort, et après… ils pleurent. Mais au moins, les actionnaires d’armement et de pétrole sont contents.

#CapitalismeSauvage #HypocrisieOccidentale #KhomeiniMerciLaFrance

Sources : Al Jazeera, Reuters, Tehran Times, CFR, BBC Persian, mémoires d’anciens diplomates français – parce que les médias français sont trop occupés à relayer la doxa atlantiste,

PS : Aux détracteurs qui crient au « complotisme », une question : Pourquoi l’histoire se répète-t-elle avec une telle régularité ? Réponse : Parce que ça marche.

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