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Anne Hidalgo, la fée du budget : 1,4 milliard pour un « plouf » sous surveillance (et 13 morts en 2024, mais chut !). Après un siècle d’interdiction, la baignade s’ouvre dans la Seine
Publié le 3.7.2025 à 18h31 – Par Luca Giordano – Temps de lecture 7 mn
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Le Figaro rapporte : Sauf météo trop pluvieuse, les Parisiens pourront piquer une tête gratuitement dès samedi dans trois sites surveillés.
Ah, mes amis, préparez vos maillots de bain et vos testaments, car la Seine, ce cloaque légendaire, est enfin « baignable » !
Après un siècle d’interdiction parce que, soyons honnêtes, qui voudrait nager dans une soupe de vase et de bactéries ? Anne Hidalgo, la maire autoproclamée « nettoyeuse » de Paris, nous offre un « plouf historique ». À partir de ce samedi, trois sites surveillés ouvriront leurs bras (et leurs courants traîtres) aux Parisiens assez fous pour s’y risquer. Tout ça pour la modique somme de 1,4 milliard d’euros. Oui, vous avez bien lu : 1,4 milliard pour transformer un égout à ciel ouvert en piscine municipale douteuse.
Allez, plongeons dans ce fiasco cynique et ironique, voulez-vous ?

Un plongeon à un milliard : le rêve humide d’Hidalgo
Anne Hidalgo, avec son sens aigu de la priorité (oubliez le logement ou les transports, voyons !), a décidé de dépoussiérer une promesse faite par Jacques Chirac en 1988, rien de moins qu’un visionnaire qui, lui, n’a jamais eu à payer la facture. Un siècle après l’interdiction de 1923, elle lance la saison de la baignade, un « héritage emblématique » des Jeux olympiques. Souvenez-vous de son plongeon médiatique l’an dernier, sous les flashs des caméras internationales, un moment si « extraordinaire » qu’on en oublierait presque que la Seine était encore à moitié toxique ce jour-là. Mais pourquoi s’arrêter là ? Avec 1,4 milliard d’euros, Hidalgo a modernisé des stations d’épuration, branché des péniches au tout-à-l’égout et construit un bassin de rétention pour éviter que la pluie ne transforme la Seine en bouillon de culture. Résultat ? Une eau « dépolluée aux trois quarts » pendant les JO. Trois quarts ! Bravo, on est presque au niveau « pas totalement dégueulasse ». Comme dit le dicton, une « Mer*e bien emballé se vend toujours »

Trois sites, mille dangers
Les heureux nageurs pourront barboter dans trois spots triés sur le volet : le bras de Grenelle (près de la tour Eiffel, pour le glamour), Bercy (à l’est, pour les hipsters), et le bras Marie (face à l’île Saint-Louis, pour les romantiques suicidaires). Équipés de vestiaires, toilettes, douches et « mobilier balnéaire » parce que rien ne dit « plage » comme une chaise en plastique au bord d’un fleuve boueux, ces bassins accueillent entre 150 et 300 courageux à la fois. (les toilettes se rejetteront où ? ah dans la seine ! Ok merci…) Mais attention, pas de plongeon sans un test préalable par un maître-nageur, parce que la Seine, avec ses 3,5 mètres de profondeur, ses courants vicieux, sa vase collante et ses « plantes agrippantes », n’est pas exactement une pataugeoire. Sans parler du risque d’hydrocution (un choc thermique qui vous envoie direct au fond) ou du « trafic fluvial » parce que nager entre deux barges, c’est le frisson garanti. Treize morts en 2024, trois cette année : la Seine, c’est un peu comme une loterie mortelle, mais gratuite !
La météo, cette rabat-joie
Mais le vrai clou du spectacle, c’est la propreté de l’eau. Après 1,4 milliard d’euros, on pourrait s’attendre à une Seine cristalline, non ? Eh bien, pas tout à fait. Tout repose sur la météo. S’il pleut trop, le réseau unitaire de Paris ce chef-d’œuvre où eaux usées et eaux pluviales se mélangent joyeusement déborde, et hop, la Seine redevient un bouillon d’Escherichia coli et d’entérocoques. L’été dernier, pendant les JO, seuls 5 des 11 jours prévus ont été « baignables ». Cette année, on nous promet des drapeaux vert, jaune, rouge comme à la plage. Rouge ? Fermé. Jaune ? À vos risques et périls. Vert ? Allez-y, mais ne venez pas vous plaindre si vous ressortez avec une troisième jambe. Certainement le drapeau LGBêtise sera hissé à côté pour motiver encore plus les derniers récalcitrants afin de terminer en plage de naturiste d’égocentrique pervers. Anne Hidalgo jure qu’aucun risque n’a été pris, et encore moins pour le public. On la croit sur parole, bien sûr.
Un « plouf » pour le climat ou pour l’ego ?
Hidalgo vend son projet comme une « adaptation au changement climatique » et une amélioration de la « qualité de vie », (effaçant au passage les 40 degrés de « La nouvelle guerre de plateau sur la canicule, causé avec tous les ombrages et parcs démolit contre des pistes cyclables). Parce que rien ne crie « sauvons la planète » comme dépenser un milliard pour nager dans un fleuve non pollué trois jours par an. Et la qualité de vie ? Avec des amendes pour les baigneurs sauvages qui osent tremper un orteil hors des zones autorisées, on se sent tout de suite plus libres, non ? Et votre pass au fait ? Attention big brother vous surveillera en plus ? Pendant ce temps, les Parisiens continuent de suer dans des métros bondés et de chercher des loyers abordables. Mais ne vous inquiétez pas, l’argent public a été et est bien utilisé : qui ne rêverait pas d’un plongeon dans une « plan d’eau vivante » plutôt que d’un réseau de transports fonctionnel ? Sortir à Paris Youppie…

Un succès populaire… ou pas
Les autorités s’attendent à une « forte fréquentation », en s’appuyant sur le bassin de la Villette, ouvert depuis 2017. Mais soyons sérieux : combien de Parisiens vont vraiment risquer leur vie pour un bain dans une eau douteuse, sous la menace d’une amende ou d’une noyade ? Peut-être les mêmes qui trouvent que 1,4 milliard, c’est une broutille pour un projet qui dépend du bon vouloir des nuages. Et pour 2026, on nous promet d’autres sites « pérennes ». Super, encore plus d’endroits où ne pas nager quand il pleut !
Le verdict : un fiasco à la Hidalgo
Alors voilà, Le bain à un milliard d’euros d’Anne Hidalgo : une farce à 1,4 milliard qui sent l’ego démesuré et le gaspillage éhonté. Un fleuve « baignable » mais pas trop, « propre » mais pas toujours, « sûr » mais mortel. Si vous voulez tenter l’expérience, allez-y, mais n’oubliez pas votre combinaison anti-bactéries et un avocat pour contester l’amende. Quant à moi, je reste sur la rive, à regarder ce « plouf historique » sombrer dans le ridicule. La Seine, un paradis tropical ? Non, juste un pari foireux d,** à la mode parisienne. Plouf !
Avec en bonus : dysenterie express, staphylocoque doré et autres cadeaux pathologiques bien merdiques…
Mais rassurez-vous, l’eau est excrément fraîche !
Par contre, fumer sur les plages, c’est interdit. Faut pas polluer l’air, voyons.
MENSONGE ? Donc, @franceinfo, vos articles sur la « Seine baignable pour les JO », c’était du storytelling ? Quelle surprise.

COM’ POLITIQUE.
Au fond, c’est une belle métaphore des deux quinquennats Macron : la France les pieds dans la merde, mais avec un filtre Instagram.
Et si ça peut vous rassurer, le but n’était jamais de nettoyer le fleuve. Juste de faire joli pour les caméras. Sinon, ils auraient peut-être commencé par les industries qui continuent de tout déverser… mais ça, c’est moins photogénique.