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Sport 05/07/2025 08:33
À quelques jours du premier match de l’Euro 2025 contre l’Angleterre, « So Foot » a interrogé Delphine Cascarino l’une des attaquantes de l’équipe de France
FABRICE COFFRINI / AFP
L’attaquante de l’équipe de France Delphine Cascarino, ici en avril, débute l’Euro 2025 ce samedi contre l’Angleterre.
FOOTBALL - À 28 ans, Delphine Cascarino s’apprête à vivre sa quatrième compétition internationale après avoir manqué le Mondial 2023 à cause d’une blessure aux ligaments croisés.
Tout juste revenue des États-Unis pour terminer la préparation avec les Bleues, la n°20 tricolore s’est confiée sur son changement de vie depuis son départ à San Diego et ses aspirations pour cet Euro disputé en Suisse. Pour l’équipe de France, il débute ce samedi 5 juillet à 21 heures contre l’Angleterre, championne d’Europe en titre.
So Foot. Vous avez manqué la Coupe du monde en 2023 à cause de votre blessure au genou, puis vous avez connu une élimination en quarts aux JO l’année dernière. Est-ce que vous abordez cet Euro avec un esprit de revanche ?
Delphine Cascarino. Oui, on a à cœur de faire mieux. Comme vous l’avez dit, j’ai raté une compétition majeure. Là, j’ai envie de jouer, j’ai envie de profiter avec mes coéquipières, et forcément on a envie d’aller gagner un titre, un titre qu’on n’a pas encore et on va travailler pour.
On parle à l’étranger de la France comme une des favorites, pourtant, côté équipe de France, on tend à tempérer en se présentant comme un challenger. Dans quelle optique vous abordez cet Euro ?
Pour moi, le terme challenger correspond bien à notre équipe, étant donné qu’on n’a rien gagné encore. Donc nous associer au fait d’être favori, je pense que ce serait un peu trop prétentieux. On a encore tout à prouver, donc le statut de challenger, ça nous va mieux.
L’équipe de France semble entrer dans une nouvelle ère avec les non-sélections de joueuses majeures comme Wendie Renard, d’Eugénie Le Sommer et de Kenza Dali. Est-ce que la génération qui arrive et dont vous faites partie va enfin pouvoir remporter ce premier trophée ?
Leur non-sélection, c’est assez triste pour elles, mais pour nous aussi, parce qu’en tant que sportives et en tant que femmes, ce sont des personnes qu’on apprécie. Mais quoi qu’il arrive, on va essayer de tout donner pour gagner, et je ne sais pas si sans elles ou avec elles, on aura plus ou moins de chances de l’emporter, seul l’avenir nous le dira.
Depuis que Laurent Bonadei a pris la tête de l’équipe de France, il y a eu l’arrivée d’un préparateur mental dédié à l’équipe. Est-ce que ça peut faire la différence lors de l’Euro ?
C’est un plus. Le fait d’avoir déjà plus de moyens, plus de staff dans l’équipe, c’est forcément positif pour nous et pour notre progression. Et oui, l’aspect mental est aussi très important et c’est peut-être ce qui nous a fait défaut dans le passé. Donc là, on est très contentes d’être mieux accompagnées.
En partant à San Diego, vous n’avez pas eu peur de mettre votre carrière en sélection en jeu ?
Non, je ne me suis jamais posé cette question, je n’ai jamais eu peur. Quoi qu’il arrive, je me donne toujours à fond. Si j’avais été amenée à ne pas être sélectionnée, ça aurait été la vie. La vie de sportif, c’est comme ça, des fois, il y a des choix à prendre. Même à l’autre bout du monde, je me donne à fond pour être sélectionnée.
De plus en plus de joueuses françaises partent à l’étranger, alors qu’auparavant, c’était très rare. Qu’est-ce que vous pensez de cette dynamique ?
Humainement, c’est que du positif pour une sportive d’aller jouer dans un autre championnat, découvrir une autre culture, une autre langue. Je pense que ça apporte individuellement, mais aussi à l’équipe de France parce que ce sont des expériences qu’on n’aurait pas eues si on était restées toute notre carrière en France.