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Alors que toute l’Italie rêvait de célébrer en grande pompe la première course à Imola du septuple champion du monde sous ses nouvelles couleurs, son début de saison raté avec la Scuderia pourrait bien rafraîchir l’ambiance.
Passer la publicité Passer la publicitéDu rêve à une possible (probable ?) désillusion. Alors que tous les tifosi ont coché religieusement la date du 18 mai pour venir célébrer le premier grand prix de Lewis Hamilton au volant d’une flamboyante monoplace rouge à Imola – sur le mythique Autodrome Enzo e Dino Ferrari –, il se pourrait bien que leur foi en prenne un coup tant le début de saison de l’écurie au cheval cabré s’avère loin des espoirs nés de la signature du septuple champion du monde.
Sur le plan arithmétique, Charles Leclerc se retrouve ainsi relégué au 5e rang au classement des pilotes à 78 points du leader Oscar Piastri, ce qui est toujours mieux que la modeste 7e place d’un Hamilton ayant déjà remisé au placard ses ambitions de décrocher une huitième couronne mondiale cette année en raison de ses 90 longueurs de retard sur le pilote australien. Un gouffre. Sans parler de la 4e place au classement des constructeurs, à des années-lumière de McLaren (152 points d’avance) que la Scuderia défiait pour le titre il y a encore six mois. À l’époque, le cheval cabré galopait. Aujourd’hui, il trotte tout juste. Ce qui faisait dire à son pilote britannique à Miami il y a deux semaines, à l’issue d’un grand prix que les Ferrari auront achevé aux 7e (Leclerc) et 8e (Hamilton) rangs : «Il nous faut des évolutions, des améliorations… En fait, il nous faut beaucoup de choses pour être meilleurs. Pour l’instant, j’essaie tout, l’équipe essaie tout mais cela ne change pas grand-chose au fait que nous n’avons pas de rythme.»
Un aveu d’impuissance qui s’est traduit en course par des échanges tendus entre l’Anglais et son stand durant la course, signe d’une nervosité qui commence à gagner un Hamilton frustré. Et malheureusement, Charles Leclerc dépeint lui aussi un tableau de plus en plus sombre. «Dans les premières courses, on sentait qu’il y avait une petite progression donc c’était encourageant, mais à Miami, le retour à la réalité a fait mal en mettant en évidence nos faiblesses sur un circuit comme celui là-bas. Il va falloir qu’on bosse parce que se retrouver carrément derrière les deux Williams en qualifications, à la régulière, c’est compliqué.» Des difficultés qui pourraient être à l’origine de l’erreur du Monégasque lors du tour de formation ayant précédé la course sprint en Floride, lorsqu’il tira tout droit pour planter sa monoplace dans le mur. Le genre d’impair qui arrive bien plus souvent dans une équipe en manque totale de sérénité.
Des évolutions à Imola, puis à Barcelone
Alors comment diable remettre la Scuderia sur la bonne route ? En amenant des évolutions sur le plan technique, déjà, comme ce sera le cas à Imola et plus encore à Barcelone début juin. Au vu des dernières séances de qualifications extrêmement serrées, un simple gain de deux dixièmes pourrait ramener les monoplaces rouges dans le Top 6 au lieu de devoir batailler pour s’inviter en Q3. La Fédération internationale de l’automobile pourrait aussi jouer involontairement un rôle dans le rétablissement de la Scuderia en sanctionnant certaines écuries en raison de la flexibilité de leurs ailerons avant, que ne cesse de dénoncer la formation italienne. Peut-être aussi que le temps va aider Hamilton à se sentir mieux au volant d’une SF-25 qui manque d’appui aérodynamique sur l’arrière, une lacune qui perturbe davantage le style de pilotage de l’Anglais que celui de Leclerc.
Un temps d’adaptation qui devra cependant s’avérer court sous peine de faire peser une immense pression sur les épaules du septuple champion du monde alors que certains, en Italie, commencent déjà à retourner leur veste en se demandant s’il n’aurait pas été préférable de conserver Carlos Sainz Jr. en attendant qu’une opportunité se présente avec Max Verstappen. Ou alors s’il n’aurait pas été plus judicieux de miser sur la jeunesse et le talent de Kimi Antonelli, brillant pour ses débuts dans la discipline à 18 ans chez Mercedes. Dans la tourmente, Frédéric Vasseur, qui dispose d’un important crédit du côté de Maranello, veut rester calme et confiant sur la capacité de ses troupes à garder le cap, tout en redressant la barre. Un peu à l’image de ce qu’avait si bien réalisé McLaren la saison dernière, en partant d’un peu moins loin cependant. Maintenant, le problème pour Ferrari, c’est qu’Imola se présente dès ce week-end et que la fête s’annonce moins folle qu’espérée il y a encore trois mois…