Vues: 4

Vitro avec les ovules et le sperme des parents d’intention, implanté dans l’utérus de la mère porteuse.

Dans le cas présent, c’est le sperme qatarien qui est implanté dans l’utérus dudit PSG. Objectif : accoucher de la Champions League.

Il fallait absolument avoir ce trophée, gagné, il y a deux ans par le grand frère ennemi, les Émirats arabes unis, avec Manchester City.

L’entrisme musulman est encore plus flagrant dans le football. On dirait que la Champions League en Europe est devenue une compétition entre les monarchies du Golfe. Il y a bien une compétition similaire en Asie, mais elle ne semble pas intéresser les monarchies malgré le recrutement de super-vedettes comme CR7, Benzema et autres marionnettes de poids lourd médiatique.

Le Qatar s’est lancé à la conquête de cette Coupe en 2011. Un caprice de pays pourri de dollars. S’il a choisi la France, c’est parce que la France est un ventre mou. On y entre et on en sort à son aise.

Mais il ne lui a pas été facile d’atteindre son but. Le recrutement de donneurs onéreux de renommée pour la semence (tels Thiago Silva, Cavani, Messi, Neymar, etc.) ne donna rien. Le Qatar désespérait. Nasser Al Khelaïfi, l’employeur de la mère porteuse, enrageait.

Il fallait attendre que le Mbappé s’en aille pour arriver à remporter cette Coupe qui va ravir le peuple qatari et obtenir la bénédiction de l’émir.

Il arrive souvent qu’on atteint ses objectifs en se débarrassant de ses vedettes.

Nous l’écrivions le 16 mai dernier (voir ICI) : « Il se peut que le départ du Mbappé du PSG puisse porter chance au club qatari qui court après la Champions League comme une chatte en chaleur. Il est fort possible qu’il puisse enfin acquérir le trophée que tout le Qatar attend. Qu’on se rappelle que c’est seulement après le départ en 2010 de Raul, qui faisait la pluie et le beau temps au Real Madrid (on l’appelait Raul Madrid), que le football espagnol a explosé dans toute sa splendeur en remportant la Coupe du monde la même année (2010 en Afrique du Sud) puis le championnat d’Europe deux ans plus tard. Le Qatar, les Parisiens aussi, ne doivent pas regretter le départ du Mbappé. »

Cela s’est vérifié.

Le Khelaïfi n’a jamais été aussi heureux. Il n’y a pourtant pas de quoi s’enorgueillir. N’importe quelle équipe, même de quartier, aurait remporté cette Coupe si elle avait disposé du budget du club qatari et si elle avait eu dans sa composition des superstars comme Messi et autres grosses patates du football.

Le Khelaïfi, avec une tête bien arrondie qui pourrait servir de boule de billard, sera certainement proclamé prince du Qatar. Actuellement ministre sans portefeuille au sein du gouvernement qatarien, mais avec salaire réel dans le porte-monnaie, il sera aussi anobli par le Macron avec titre de duc, de marquis ou un truc comme ça. Pour le Macron, faire plaisir aux monarchies du Golfe est comme une démangeaison pressante en bas du dos. Le Khelaïfi sera désormais appelé Monseigneur Nasser.

Le PSG sera rebaptisé « Paris-Saint-Khelaïfi » ou PSK.

Les fans du PSG, qui aiment tant se pavaner avec des maillots frappés du logo Qatar, n’y verront que du feu. Ce ne sont que des moutons manipulés par Doha et qui hurlent : « Ici, c’est Paris ».

La victoire à Munich consacre la domination du Qatar sur le football français.

Déjà fort d’un budget de 860 M€, le club qatari de Paris se verra augmenté de plusieurs millions d’euros.

Adieu le championnat français.

Dormez bien les fans du PSK.

Ce n’est plus « Ici, c’est Paris ».

Aujourd’hui, désormais, c’est « Ici, c’est Doha » !

Messin’Issa