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Dans son réquisitoire ce mardi, le parquet de Nanterre a décidé le renvoi de Florian M., auteur du coup de feu mortel sur Nahel Merzouk, devant une cour d’assises pour «homicide volontaire». Outré, Me Liénard, l’avocat du policier, a interjeté appel de cette décision et considère que «dans un univers normal, impartial, nous aurions 100% de chances de réussite dans cet appel. Avec la justice française, nos chances sont moindres, je les estime à moins de 50%, surtout avec la pression politique et médiatique». Mais Florian M. sera jugé par un jury populaire et l’accusation d’ « homicide volontaire » est tellement énorme qu’un acquittement pur été simple est possible. Alors qu’un procès pour « homicide par imprudence » aurait sans doute abouti à la condamnation du policier.
Pour Me Laurent-Franck Liénard : «Florian M. est un homme d’expérience. Il a été militaire déployé en Afghanistan, et même là-bas, n’a jamais tiré sur personne. Puis, policier, il a dû faire face à de multiples refus d’obtempérer et n’a jamais tiré. Aujourd’hui, après avoir vécu ce qu’il a vécu, les quatre mois et demi en détention, l’épée de Damoclès qu’il a au-dessus de la tête, comme tout être humain, si cela arrivait à nouveau, il laisserait partir cette voiture qui aurait tué des gens. Mais au fond de lui-même, il est persuadé d’avoir sauvé des vies ce jour-là, et il a raison.»
Soucieux de reconstituer la scène dans son ensemble, l’avocat tient à rappeler que «cinquante mètres plus loin, il y a des gens sur un passage piéton qu’on voit sur les vidéos, et à cent mètres, la place Nelson Mandela, à 8 heures 40 du matin, avec énormément de cyclistes et de poussettes. S’il laissait faire, le bolide faisait un strike, des mots mêmes du policier». Et martèle que les policiers décident précisément d’arrêter la folle course de la voiture, «lancée à 116 km/h», après avoir vu la Mercedes frôler «un cycliste à un centimètre près, à tel point que les agents ont fermé les yeux de peur de voir le choc frontal».
Pour l’avocat, «les dés sont pipés depuis le début de ce dossier. Si vous saviez le nombre de juges d’instruction qui m’ont dit qu’ils n’auraient pas mis le policier en examen… Des magistrats de cour d’appel me disent que c’est inadmissible, que la mise en détention a beaucoup choqué chez nombre de magistrats. Finalement, la cour d’assises peut presque être salvatrice avec le jury populaire qui va pouvoir faire la part entre la décision prise par un policier dans l’exercice de ses fonctions, et la décision prise par monsieur Merzouk de se soustraire à un contrôle, avec déjà quinze mentions au traitement des antécédents judiciaires».
«Ça me fait bondir d’entendre que le parquet estime qu’il y avait d’autres moyens d’arrêter la voiture. Nous avons démontré par des expertises que tirer dans les pneus ou dans le capot moteur n’aurait pas suffi. À l’aune de ces éléments, on nous maintient qu’il y avait d’autres moyens. Lesquels ? Une intervention divine ?», dénonce Me Liénard.
Alors que l’enquête n’avait pas démarrée, le président de la République avait jugé « inexplicable » et « inexcusable » le geste du policier. L’élimination de la racaille multirécidiviste avait été suivie d’émeutes sur l’ensemble du territoire du 27 juin au 5 juillet. Elles feront trois morts et près d’un milliard d’euros de dégâts.
Décrivant « un fonctionnaire décoré, père de famille et ancien militaire qui s’est battu en Afghanistan », Axelle Theillier, présidente de l’Institut pour la justice, estime que ce policier « honnête et dévoué » est « sacrifié par l’État, par peur des violences des cités ». « Quelle lâcheté ! », dénonce-t-elle.
Il est certain qu’une relaxe du policier entraînera de nouvelles émeutes. Notre pays récolte ainsi 50 années de politique immigrationniste insensée menée par les pouvoirs publics de gauche et de droite. C’est à Valéry Giscard d’Estaing que l’on doit une réforme majeure dans le domaine de l’immigration, en 1974 : la mise en place du regroupement familial qui a permis à un travailleur immigré de faire venir sa famille en France. Les nouveaux immigrés, principalement musulmans, rentrent dans notre pays à raison de 500 000 par an…
Rappelons par ailleurs précisément les termes de l’article L435-1 du code de la sécurité intérieure :
« Dans l’exercice de leurs fonctions et revêtus de leur uniforme ou des insignes extérieurs et apparents de leur qualité, les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent, outre les cas mentionnés à l’article L. 211-9, faire usage de leurs armes en cas d’absolue nécessité et de manière strictement proportionnée :
(…)
3° Lorsque, immédiatement après deux sommations adressées à haute voix, ils ne peuvent contraindre à s’arrêter, autrement que par l’usage des armes, des personnes qui cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et qui sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ;
4° Lorsqu’ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l’usage des armes, des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ;
(…)
La condamnation de Florian M. pour homicide volontaire serait un scandale absolu. A l’initiative de l’Institut pour la justice, une pétition de soutien au policier a recueilli plus de 200 000 signatures depuis vendredi :
https://petition.institutpourlajustice.org/soutien-policier-nanterre#petition
Henri Dubost