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Finales du Reine Elisabeth : sol mineur, l’autre concerto de Prokofiev

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Agé de 23 ans depuis un mois à peine, Nikola Meeuwsen est le benjamin de ces finales. Son sourire désarmant et sa tignasse bouclée sortie d'un tableau de la Renaissance dégagent une fraîcheur juvénile. Fraîcheur confirmée dans sa lecture de Music for the heart, fidèle et parfois presque littérale, comme éloignée de ce que le monde peut avoir de noir. Le pianiste néerlandais semble traverser avec aisance les pièges de la partition de Kris Defoort, presque avec une forme de candeur et, du coup, de distance. Sa gestion du passage permettant l'improvisation paraît même minimaliste au regard de certains de ceux qui l'on précédé, mais il arrive au terme du morceau sans donner l'impression d'avoir forcé son rythme cardiaque.

Le calme du jeune Hollandais va encore impressionner plus encore dans le deuxième concerto de Serge Prokofiev, partition qu'il est le seul à défendre cette année mais qui a pourtant déjà valu la victoire à pas moins de cinq pianistes lors des sessions précédentes. Divisé en quatre mouvements comme le deuxième concerto de Brahms mais beaucoup moins long – une demi-heure environ – ce concerto a la particularité d'avoir été composé deux fois par Prokofiev, la première version – créée en 1913 – ayant été perdue à l'époque de la révolution bolchévique et reconstituée ensuite.

Une fois encore, il se dégage de son interprétation une apparence de tranquillité, avec un minimum d'effets du corps – on est aux antipodes de ce que montrait la veille Valère Burton –, aucune ostentation et, du coup, une sorte d'économie de moyens. Les difficultés sont surmontées les unes après les autres, même si Meeuwsen peine à donner le sentiment d'une ligne claire qui emmènerait le spectateur d'un point A à un point B et que, dans les cadences, son cap semble parfois prêt à se déliter. Les passages vifs sont cependant chaque fois l'occasion pour lui de se remettre en selle de façon enivrante, et l'orchestre n'est pas en reste : son fameux retour au terme de l'andantino est splendidement réussi par Kazushi Ono, et on chavire avec onctuosité.

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