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Fin de règne pathétique pour François Legault : à quand la fin du supplice?

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Rarement aura-t-on vu une fin de règne aussi pathétique pour un premier ministre. François Legault, qui avait atteint des sommets de popularité à ses débuts, est aujourd’hui en train de devenir peut-être plus impopulaire encore que Justin Trudeau — jusqu’à la mutinerie dans son propre parti qui aura eu raison de son poste. Qu’est-ce qui s’est passé? Et comment pourrait-il s’en sortir?

En sept ans de règne sans partage sur le Québec, Legault est passé du statut de premier ministre le plus populaire au pays à celui de chef de gouvernement le plus rejeté. Malgré une gestion calamiteuse de la pandémie, il a réussi à obtenir encore plus de sièges que lors de l’élection précédente, qui était déjà historique. Sa Coalition avenir Québec (CAQ) mettait alors fin à l’alternance du pouvoir entre le Parti québécois et le Parti libéral du Québec.

Il a rompu une tradition datant des années 1970, où libéraux et péquistes se succédaient au pouvoir. Il promettait une alternative entre un fédéralisme centralisateur et une indépendance jugée source d’incertitude : une troisième voie, disait-on. Celle de grappiller des pouvoirs à Ottawa. Mais force est de constater que la balloune a fini par dégonfler.

Il avait promis un référendum sur l’immigration, qui n’est jamais venu. Il a constamment reculé face à la pression des lobbys anglophones concernant sa réforme du financement des universités de langue anglaise. Il n’a obtenu aucun gain notable pour le Québec, laissant même les libéraux fédéraux imposer le gouvernement le plus centralisateur de l’histoire du pays.

Comment en est-on arrivé là? Il n’y a pas mille explications. L’usure du pouvoir en est une, certes. Mais il faut aussi considérer la nature même de la coalition que dirige François Legault. Qu’est-ce qui unit réellement des personnalités aussi différentes que Geneviève Guilbault, Simon Jolin-Barrette ou Jean-François Roberge, sinon la figure centrale — presque paternelle — du premier ministre?

Legault a d’ailleurs donné son nom à son parti : l’« Équipe François Legault ». Mais une coalition ne peut produire de résultats durables si elle ne repose pas sur des objectifs clairs. Quelle est l’idéologie de la CAQ? Quels sont ses objectifs politiques, économiques, culturels? Les caquistes peuvent-ils se contenter d’être de simples gestionnaires?

La CAQ n’a pas d’identité politique forte. Sa gestion semble suivre les sondages, portée par de vagues promesses creuses, comme celle d’aller chercher de nouveaux pouvoirs à Ottawa — pour mieux se faire claquer la porte au nez. La politique est un jeu cruel. Et peut-être que François Legault n’est tout simplement plus dans son assiette. Il aura bientôt 70 ans.

C’est un politicien de carrière, et le doyen de l’Assemblée nationale. Sur le plan économique, il aura laissé les pires déficits de l’histoire du Québec. Il tente de les justifier par la pandémie ou les tarifs douaniers, qui ont décidément bon dos. Pendant ce temps, les coupures en santé et en éducation laissent des traces profondes.

Si Jean Charest a connu une fin de règne agitée avec les manifestations du Printemps érable, François Legault, lui, termine son heure de gloire dans une apathie généralisée. Les gens sont fatigués, cyniques, mais ils ne descendront pas dans la rue pour le chasser du pouvoir.
Legault restera une énigme pour les historiens : était-il un saboteur, un comptable fatigué, ou simplement un opportuniste?

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