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Les feux de forêt survenus ce printemps n’ont pas seulement ravagé des paysages, ils ont également eu une incidence mesurable sur l’économie canadienne. Selon un rapport publié le 25 juin par Statistique Canada, le Manitoba est la province où l’activité économique a été la plus exposée aux effets des incendies, notamment en raison des évacuations massives.
À la mi-juin, les zones sinistrées au Manitoba, où environ 21 000 personnes ont été évacuées, représentaient 2,4 % du produit intérieur brut (PIB) de la province.
Dans le nord du Manitoba, cette proportion s’élevait à plus d’un quart du PIB régional, selon les données tirées de nouvelles méthodes expérimentales utilisées par Statistique Canada.
Le gouvernement provincial avait pourtant prévu une croissance économique de 1,7 % pour l’année 2025, d'après les estimations budgétaires publiées en avril dernier.
Ce nouveau rapport (nouvelle fenêtre) jette une lumière prudente sur les effets potentiels des catastrophes naturelles sur les trajectoires économiques provinciales.
Les chercheurs ont utilisé des estimations du PIB par kilomètre carré afin d’évaluer l’ampleur de l’activité économique exposée aux incendies.
Ces estimations permettent de mesurer l'activité économique susceptible d'être touchée, sans nécessairement être perturbée, dans les collectivités faisant l'objet d'évacuations massives.
Ces nouvelles approches ont été appliquées aux données des incendies survenus jusqu’au 10 juin. D’après Ressources naturelles Canada, 2061 feux de forêt ont été recensés entre le début de l’année et le 18 juin, brûlant 3,88 millions d’hectares, soit près de 4 fois la moyenne décennale de 930 000 hectares.
Les deux autres provinces des Prairies apparaissent également en haut du classement. La Saskatchewan se classe au deuxième rang, avec 0,4 % de son PIB potentiellement touché, suivie de l’Alberta, à 0,2 %.
À l’échelle nationale, les feux ont concerné des régions représentant environ 0,125 % du PIB canadien. Bien que cela représente une incidence modérée à l’échelle du pays, le rapport insiste sur le fait que les effets locaux peuvent être majeurs, en particulier pour les collectivités évacuées ou dépendantes des ressources naturelles.
Les feux de forêt ont des répercussions économiques limitées à grande échelle, mais ils peuvent avoir des effets dévastateurs localement, surtout dans les régions qui sont évacuées sur de longues périodes, indique Statistique Canada.