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Cette autorisation concerne les centrales de Belleville-sur-Loire, Cattenom, Flamanville (1 et 2), Golfech, Nogent-sur-Seine, Paluel, Penly et Saint-Alban/Saint-Maurice.
Passer la publicité Passer la publicitéEn pleine relance de la production d’électricité nucléaire en France, la nouvelle était très attendue. L’autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) vient de donner son autorisation à la prolongation au-delà de 40 ans de vingt réacteurs, sur les 57 du parc hexagonal d’EDF. Dans le détail, cela concerne les centrales de Belleville-sur-Loire,
Cattenom, Flamanville (1 et 2, pas l’EPR bien entendu!), Golfech, Nogent-sur-Seine, Paluel, Penly et Saint-Alban/Saint-Maurice.
Ce quatrième réexamen périodique de ces réacteurs d’une puissance de 1300 mégawatts «revêt une importance particulière» précise l’ASNR. Ils avaient été initialement conçus pour fonctionner pendant quarante ans. «La poursuite au-delà de cette période nécessite une actualisation des études de conception ou des remplacements de matériels», explique l’Autorité du nucléaire. Il faut ainsi que le niveau de sûreté de ces réacteurs soit compatible avec celui des installations les plus récentes.
Au-delà de ces points techniques, la décision revêt une dimension politique particulière. Les parlementaires se déchirent autour de deux textes portant sur la stratégie énergétique de la France, la PPL Grémillet et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Pour mémoire, l’actuelle PPE, la deuxième du nom, prévoit encore la fermeture de 14 réacteurs; d’où la nécessité de passer à la «PPE 3».
«Cette décision répond à l’objectif défini dans la proposition de loi Gremillet de maintenir les capacités existantes de production d’électricité d’origine nucléaire. Ces 20 réacteurs produisent plus de 40 % de l’électricité d’origine nucléaire», souligne le Ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Ferracci, qui «salue la décision de l’ASNR» conciliant «la sûreté nucléaire et le maintien de cette énergie décarbonée et compétitive». «La prolongation au-delà de 40 ans fera l’objet d’une enquête publique et d’un bilan annuel afin que l’information à ce sujet soit transparente», rappelle en outre le ministre. Une bonne nouvelle aussi pour EDF qui va pouvoir continuer à exploiter ses centrales. En attendant la construction de six EPR 2 dont le premier devrait entrer en service au plus tard en 2040.