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Fête Banane-Plantain Cameroun : Révélations sur un match de Pipo !

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Alors que la 4ᵉ édition de la Fête Internationale de la Banane-Plantain (FIBP) prévoit un match de gala entre anciens Lions Indomptables et Éléphants de Côte d’Ivoire, des dysfonctionnements majeurs ébranlent la crédibilité de l’événement. Malgré des promesses de développement agricole, la filière camerounaise peine à répondre à la demande locale, avec une production de 4,5 millions de tonnes contre 5 millions de tonnes nécessaires. Pire, ce match somptueux masque des réalités économiques alarmantes et des lacunes structurelles non résolues. Plongez dans les coulisses controversées d’un festival accusé de prioriser le spectacle sur l’essentiel.

1. Un événement sportif détourné de sa mission agricole

Le match prévu le 20 septembre 2025 au Stade d’Olembé, présenté comme « l’apothéose » du festival, cristallise les critiques. Avec des billets vendus jusqu’à 15 000 FCFA et des sponsors comme Premier Bet ou Les Brasseries du Cameroun, l’aspect mercantile prime sur les objectifs initiaux de valorisation de la banane plantain. Aucun partenariat concret avec des investisseurs agricoles n’est confirmé, malgré l’annonce d’une délégation canadienne (Québec Plantain). Les fonds mobilisés pour l’organisation du match – transport aérien, hébergement des légendes – interrogent sur leur utilité réelle pour les 700 000 petits producteurs camerounais aux rendements stagnants.

2. Samuel Tony Obam Bikoué : Un leadership en question

Le président de la Filière Banane-Plantain du Cameroun (FBPC) multiplie les déplacements médiatisés, comme sa récente visite en Côte d’Ivoire pour « négocier » la participation des anciens joueurs. Pourtant, sous sa direction, la filière reste fragile :

  • Manque de structuration : La FBPC, créée en 2021, ne regroupe qu’une cinquantaine de producteurs, alors que 80% des plantations font moins de 3 hectares.
  • Échec technique : Les rendements plafonnent à 1 200 plants/hectare (contre 2 500 en Côte d’Ivoire), sans stratégie viable pour atteindre les objectifs du gouvernement (7,5 Mt en 2025).
  • Opacité financière : Aucun bilan public n’a été rendu sur l’utilisation des fonds des éditions précédentes, alors que le festival 2024 s’étendait sur 12 jours à travers quatre villes (Douala, Kribi, Yaoundé, Bertoua), alourdissant les coûts logistiques.

3. Une filière agricole sacrifiée sur l’autel du spectacle

Derrière le tapis rouge déroulé aux légendes du football, la réalité des planteurs est amère :

  • Transformation quasi-inexistante : Seules quelques PME comme Mboa Snackery’s produisent des chips, tandis que la farine de plantain lutte face aux importations de blé subventionnées.
  • Infrastructures défaillantes : Le manque de routes et de chaînes de froid entraîne des pertes post-récolte massives, un problème jamais abordé lors des « symposiums » du festival.
  • Détournement politique : Le « haut patronage » du Président Paul Biya et la désignation de son représentant personnel (Gabriel Mbaïrobe) servent davantage à entretenir des réseaux clientélistes qu’à résoudre les crises agricoles.

Si la FIBP devait dynamiser la filière banane plantain, elle ressemble aujourd’hui à une coûteuse vitrine médiatique. Entre matchs de football surfinancés et promesses non tenues d’investissements, le fossé se creuse entre les discours et la réalité des paysans. Le Cameroun a-t-il besoin de célébrités footballistiques… ou de routes, d’usines et de semences améliorées pour ses producteurs abandonnés ?

👉 Que pensez-vous de la priorité donnée au spectacle plutôt qu’aux solutions agricoles ?

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